Je dis ça...Je dis rien

Quand le corbeau se prit pour une colombe!

Par Najiba Jalal

La somme de plusieurs facteurs, comme le vécu, les petits complexes enfouis, le milieu social, l’expérience scolaire, la relation entre les parents, jusqu’aux premières expériences sexuelles vont pousser chaque individu à se poser des règles, un genre de code qui va le guider dans sa vie. Il développera ainsi un système de valeur propre à lui et qui conditionnera incontestablement ses choix de vie ultérieurement.
C’est ce qui confère un caractère cyclique à la vie, des modèles qui se reproduisent indéfiniment.
Mais la vie est pleine de surprises, et l’être humain dispose d’une capacité d’adaptation extraordinaire. Cela le poussera à transgresser ses propres règles le jour où il fait un choix étranger à ce qu’il a toujours été …Vie en société oblige!

Je dis juste que dès qu’on enfreint son propre système de valeur, le code que l’on s’est créée, on risque de se perdre et de devenir quelque chose d’inconnu. Un genre hybride sans âme et sans esprit. Notre société se voit victime aujourd’hui d’une brutale mutation en contradiction totale avec le code collectif.
L’histoire du corbeau qui souhaitait marcher comme une colombe, et qui au bout du compte ne savait plus marcher.

Je dis rien, tout changement n’est pas évolution, et stagner équivaut la mort latente des civilisations. N’est-il pas plus sage de commencer par le commencement et préparer le socle social à un nouveau code?
Un nouveau code social, un nouveau système de valeur, et un nettoyage profond de tous les vecteurs de transmission des règles poussiereuses devenues toxiques!

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