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Les États-Unis et le Royaume Uni bombardent les installations militaires des « Houthis » au Yémen !

Des frappes menées par Washington et Londres dans la nuit de jeudi à vendredi ont visé des infrastructures de drones et de missiles Houthis au Yémen afin de « réduire la capacités des rebelles à s’attaquer aux navires marchands en mer Rouge » qui ont multiplié ces dernières semaines les attaques de navires marchands.

Une opération qualifiée de « succès » par Joe Biden, qui représente toutefois une escalade dans une région déjà au bord de l’embrasement avec la guerre entre le Hamas et Israël. L’Arabie saoudite a aussitôt fait part de son inquiétude et appelé à la « retenue ».

Quelles cibles ont été visées ?

Les frappes ont impliqué des avions de combat et des missiles Tomahawk. Elles ont visé des radars et des infrastructures de drones et de missiles, afin de « réduire la capacités des rebelles Houthis à s’attaquer aux navires marchands en mer Rouge », a affirmé jeudi le Ministre de la Défense Américain Lloyd Austin. « L’agression américaine, avec une participation britannique » a frappé plusieurs villes yéménites, notamment la capitale Sanaa et Hodeida, Saada, et Taëz, visant des aéroports et des bases militaires, a indiquéa la chaîne de télévision des Houthis, Al-Massirah.

Quels pays ont participé ?

Les frappes ont été menées par les Etats-Unis et le Royaume-Uni, avec le « soutien » de l’Australie, du Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas », précise le communiqué de la coalition. Le texte est également signé par le Danemark, l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud, mais pas la France, qui participe pourtant aux opérations en mer Rouge, notamment avec la frégate Languedoc.

Joe Biden a parlé d’une opération « défensive » justifiée « par le droit individuel et collectif à l’auto-défense » respectant « la charte des Nations unies ». Le président américain a averti qu’il « n’hésiterait pas » à « ordonner d’autres mesures » si nécessaire pour protéger l’Amérique et le commerce international. Selon le Pentagone, le but était « de détériorer la capacité des Houthis à mettre en danger les marins et à menacer le commerce international dans l’un des passages maritimes les plus importants du monde ». Il s’agissait de frappes « limitées, nécessaires et proportionnées », a ajouté le Premier ministre britannique Rishi Sunak.

Comment ont réagi les Houthis ?

« Notre pays fait face à une attaque massive par des navires américains et britanniques, des sous-marins et des avions », a déclaré le vice ministre des Affaires étrangères des Houthis, Hussein Al-Ezzi, cité par les médias des rebelles. « Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne doivent se préparer à payer un prix fort et supporter les lourdes conséquences de cette agression », a-t-il menacé.

Comment a réagi l’Arabie Saoudite ?

Le royaume « suit avec beaucoup d’inquiétude les opérations militaires en mer Rouge et les frappes aériennes sur un certain nombre de sites » au Yémen, a affirmé le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué, en appelant « à la retenue et à éviter l’escalade ».

Depuis le début de la guerre le 7 octobre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, les Houthis, proches de l’Iran et qui contrôlent une grande partie du Yémen, ont multiplié les attaques contre la marine marchande en mer Rouge, affirmant viser les navires liés avec Israël en solidarité avec les Palestiniens.

En réponse, les Etats-Unis ont déployé des navires de guerre dans la zone et mis en place en décembre une coalition internationale pour protéger le trafic maritime sur cette voie de navigation où transite 12 % du commerce mondial.

Joe Biden a évoqué « 27 attaques » ayant touché « plus de 50 nations », et ayant « forcé plus de 2.000 bateaux » à changer de route pour éviter la zone. Washington avait lancé la semaine dernière un « avertissement sans équivoque » aux rebelles, et mercredi, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution leur demandant de cesser leurs attaques.

La rédaction /Le7tv

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