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Quand Madame craque !

Coach rédactrice Habiba Dassouli

Quand Madame craque !

La « charge mentale » pèse de plus en plus sur les femmes et pas que dans notre société.

Cette sollicitation constante à la maison et au travail, peut mener au burn-out.

Mais de quoi parle-t-on au juste et quels sont les risques ?

La charge mentale consiste à assumer la responsabilité du foyer, des enfants, de son travail.

C’est une pression énorme et une gymnastique de haut niveau, de devoir concilier 3 jobs à la fois.

Mère-Epouse et Manager à la fois.

Les hommes sont moins investis. C’est ce que leur reproche leurs femmes.

Il reste en somme de grands enfants qui passent de leur mère à leur femme en ce qui concerne leurs besoins quotidiens.

Quelles sont les femmes touchées par ce risque de burn-out ?

Toutes les femmes, même les plus calmes et les plus douces, sous l’effet du stress, peuvent faire un burn-out avec un risque de dépression ou encore céder à la violence verbale en couple ou violence physique avec les enfants.

Souffrir et faire souffrir, voilà un trait foncièrement humain, quand on a plus le contrôle sur ses émotions, quand notre niveau d’énergie baisse et que le temps de repos octroyé n’est pas suffisant pour recharger ses batteries.

Comment les femmes tentent de cacher leur fatigue et leur malaise ?

Mettre son masque/ses masques, avant se sortir de chez soi, avant d’aller à la rencontre de l’autre, pour rester toujours aux yeux de la famille, amis et collègues, l’image de la « bonne personne ».

Le masque est donc une adaptation au monde.Une volonté de vivre selon une image idéalisée de nous-mêmes.

Si nous acceptons d’observer les masques que nous utilisons dans notre vie, nous en reconnaîtrons trois types principaux (La distinction des 3 Masques est à la base du travail exposé dans le livre de Susan Thesenga,The Undefended Self) :

Le Masque de l’amour, le Masque du pouvoir, le Masque de la sérénité.

Le Masque de l’amour est basé sur la conclusion erronée qu’il nous faut être aimés à n’importe quel prix, notre survie en dépend

Dès lors, nous ne connaissons la sécurité que lorsque nous sommes reconnus et appréciés par les autres. Notre estime de nous-mêmes dépend de l’amour que les autres nous portent.

A force de rechercher cet amour protecteur, nous finissons par remettre notre pouvoir à l’autre.

Nous devenons totalement dépendants de lui .C’est le prix à payer pour que l’autre devienne à son tour dépendant de nous. C’est inconsciemment « Je t’aime pour que tu m’aimes ».

Le Masque du pouvoir est lui basé, sur la conclusion erronée que le vie est un combat et les autres des ennemis. Notre sécurité repose, dès lors, sur notre capacité à dominer toutes les situations de la Vie. Nous affichons une parfaite maîtrise de la vie, quitte à nier nos faiblesses et nos besoins.

Notre force, notre indépendance, notre compétence et même notre agressivité, déterminent l’estime que nous avons de nous-mêmes « Il n’y a pas le choix, c’est ainsi qu’est le monde ! ».

Le Masque de la sérénité est né d’une conclusion erronée à propos de la vie, que les dangers et les problèmes disparaissent si on arrive à les ignorer.

C’est ce que l’on a pour habitude de dire « faire l’autruche ».Nous montrons de la sérénité et du détachement, mais il s’agit en fait d’une fuite.Une manière de cacher notre angoisse et notre désespoir.

Mais, dites-moi ? Quand allons-nous rentrer en contact avec Soi, et laisser tomber le masque ?

Quand prendrons-nous le temps de raccorder par des coutures invisibles, les 2 tissus que nous portons à vie : ce que les gens pensent de nous et ce que nous pensons de nous-mêmes ?

Ce que les gens veulent pour nous et ce que nous voulons vraiment pour nous-mêmes ?

Un conseil de Coach : Mesdames ne soyez pas aussi sensiblesz au regard des autres, ne prenez pas la vie à cœur, adoptez la méthode VEPO dans votre quotidien « Voit,Entend,Pleure,Oubli » et surtout Avance au rythme de la vie en adoptant le Lâchez-prise

Je vous quitte avec une prière de Marc Aurèle :

« Dieu, donnez-moi la sérénité d’accepter ce que je ne puis changer, le courage de changer ce que je puis et la sagesse d’en connaître la différence ».

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