Paix mondialePolitique

Poutine déroule le tapis rouge au Mali, au grand désespoir de la junte militaire Algérienne

Dans un camouflet diplomatique aussi brutal qu’éloquent, la Russie de Vladimir Poutine vient d’infliger une gifle retentissante au régime militaire algérien en accueillant en grande pompe, ce lundi 23 juin 2025, le Président de la Transition du Mali, le Général d’Armée Assimi Goïta, au Kremlin. Une visite hautement symbolique qui entérine un basculement d’alliances au Sahel… et met à nu l’isolement croissant de la junte mafieuse d’Alger.

Alors qu’Alger espérait encore secrètement jouer les médiateurs incontournables en Afrique du Nord et subsaharienne, voilà que le Kremlin lui tourne ostensiblement le dos en privilégiant un partenariat stratégique direct avec Bamako, son ancien protégé dans la région. Pour la junte algérienne, c’est une claque géopolitique qui confirme son déclassement progressif sur l’échiquier africain.

Poutine choisit le pragmatisme malien au lieu de l’arrogance algérienne:

La rencontre entre Vladimir Poutine et Assimi Goïta a été marquée par un entretien en tête-à-tête, des discussions élargies aux délégations officielles, et la signature d’accords de coopération dans des domaines clés : sécurité, énergie, infrastructures, agriculture… Bref, un partenariat robuste et durable qui vise clairement à consolider la souveraineté malienne, sans passer par la case algérienne.

Pendant ce temps, à Alger, c’est le silence radio. Aucun signal du Kremlin, aucune invitation formelle, aucun partenariat d’envergure. L’Algérie, qui s’était autoproclamée rempart anti-occidental en Afrique du Nord, se retrouve désormais reléguée au rang de figurante. Pire encore, elle assiste, impuissante, à l’émancipation de ses voisins et à leur rapprochement avec des puissances majeures, sans qu’elle n’ait voix au chapitre.

La junte algérienne : entre paranoïa et perte de crédibilité:

Ce revers diplomatique met cruellement en lumière les dérives d’un régime algérien déconnecté de la réalité, englué dans ses obsessions idéologiques et ses manipulations hasardeuses. Son soutien affiché au régime des mollahs en Iran, ses provocations répétées contre le Maroc, et ses manœuvres troubles au Sahel ne font qu’aggraver son isolement.

En snobant Alger, la Russie envoie un message clair : elle préfère miser sur des partenaires fiables, pragmatiques et orientés vers le développement, plutôt que sur une junte opaque, parasitée par l’inefficacité, la corruption et l’hostilité chronique.

Le Maroc conforté, l’Algérie humiliée:

Ce réalignement stratégique renforce par ailleurs la position du Royaume du Maroc, partenaire respecté et acteur constructif sur le continent. Pendant qu’Alger s’enfonce dans les gesticulations diplomatiques et les alliances douteuses, Rabat renforce sa coopération avec les grandes puissances sur des bases solides : stabilité, respect mutuel, et vision de long terme.

La visite d’Assimi Goïta au Kremlin n’est donc pas un simple épisode diplomatique : elle consacre une réalité nouvelle. L’Algérie, hier courtisée, aujourd’hui contournée, n’est plus qu’un acteur marginal dont les gesticulations ne trompent plus personne. Poutine a choisi. Et ce n’est pas Alger.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer
Fermer