Les États-Unis vont utiliser le redoutable Bombardier B-2 Spirit et « la mère de toutes les bombes » contre l’Iran
Le monde retient son souffle : une attaque américaine, utilisant ses armes les plus puissantes depuis la Seconde Guerre mondiale, ne relèverait plus de la fiction mais de l’imminence.
En effet, alors que le Moyen-Orient est de nouveau à feu et à sang après l’offensive spectaculaire d’Israël contre les infrastructures nucléaires iraniennes, les regards se tournent désormais vers les États-Unis. Selon plusieurs sources militaires concordantes, Washington envisagerait d’activer ses armes les plus redoutables, notamment le bombardier furtif B-2 Spirit, et potentiellement, l’utilisation de la MOAB « Mother of All Bombs » contre des cibles stratégiques iraniennes, si l’escalade se poursuit.
Cette montée dramatique des tensions fait suite à l’opération « Rising Lion », lancée le vendredi 13 juin par Israël. L’attaque a visé trois centres majeurs du programme nucléaire iranien : Natanz, Fordo et Ispahan, infligeant des dégâts significatifs, selon les premières analyses satellitaires et les confirmations de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA).
1. Natanz : le cœur du programme nucléaire iranien sérieusement touché
Considéré comme le poumon nucléaire de l’Iran, le site de Natanz, situé à 220 km de Téhéran, abrite près de 10.000 centrifugeuses. Les frappes israéliennes ont détruit la partie en surface du complexe ainsi que ses infrastructures électriques. Si le cœur souterrain, enfoui à près de 100 mètres de profondeur, semble intact, les dommages indirects – notamment les coupures électriques – pourraient avoir compromis de nombreuses installations critiques.
2. Fordo : le site secret sous la montagne
Construit à l’abri sous une montagne, Fordo est l’un des sites les plus secrets d’Iran. Dédié à l’enrichissement d’uranium, il est protégé par des systèmes de défense aérienne. Bien que les frappes israéliennes y aient causé des dégâts jugés « mineurs », selon l’OIEA, la précision de l’attaque dans une zone aussi fortifiée démontre une avancée technologique dans la guerre de précision.
3. Ispahan : le centre névralgique du « yellowcake »
À Ispahan, quatre installations ont été ciblées, dont une usine de conversion d’uranium, une unité de fabrication de combustible, et un laboratoire de chimie nucléaire. Selon Israël, l’usine aurait été « démantelée », bien que l’AIEA minimise l’ampleur des destructions. Ce site joue pourtant un rôle central dans la chaîne de transformation du yellowcake vers l’uranium enrichi.
Pourquoi les États-Unis pourraient frapper ?
Selon des analystes du Pentagone, les frappes israéliennes pourraient n’être qu’un prélude, si l’Iran décidait de riposter massivement ou de relancer son programme nucléaire dans des sites clandestins. C’est dans ce contexte que le déploiement du B-2 Spirit, bombardier furtif capable de franchir tous les boucliers aériens et de délivrer une puissance de feu inégalée, est désormais à l’étude.
L’option la plus redoutée reste celle de la GBU-43/B Massive Ordnance Air Blast Bomb (MOAB), surnommée « la mère de toutes les bombes », dont l’explosion a un pouvoir destructeur équivalent à un séisme localisé, capable d’écraser des complexes profondément enterrés, jusqu’à 100 mètres.
