ÉvénementsPaix mondialePolitique

Méprisés et humiliés, Tebboune et le régime algérien boudent le Sommet Arabe d’urgence

L’Algérie, une fois de plus, s’enferme dans son propre isolement diplomatique. Le Président Abdelmadjid Tebboune, acculé par la réalité implacable des relations arabes, a décidé de ne pas participer au Sommet Arabe d’urgence prévu le 4 mars au Caire. Prétextant des « déséquilibres et des lacunes » dans la préparation de ce Sommet, le régime algérien tente maladroitement de masquer ce qui s’apparente en réalité à une humiliation cuisante. L’Algérie n’a pas été associée aux préparatifs, tandis que le Maroc, lui, a bien été convié. Une gifle retentissante pour un régime en quête de reconnaissance régionale.

Un boycott révélateur d’un malaise profond:

Loin d’être un simple choix diplomatique, cette absence de Tebboune illustre la mise à l’écart croissante de l’Algérie sur la scène Arabe. Le communiqué officiel relayé par l’APS ne trompe personne : en dénonçant un « mode de fonctionnement qui repose sur l’inclusion de pays et l’exclusion d’autres », le régime algérien ne fait que pleurnicher sur son propre échec à s’imposer comme un acteur clé de la question palestinienne. En vérité, les autres nations arabes ont compris l’inefficacité et l’opportunisme d’Alger, qui tente désespérément de s’ériger en leader d’un monde arabe qui ne lui accorde qu’une attention polie.

Le plus révélateur dans cette affaire est la participation active du Maroc aux préparatifs du sommet. Rabat, reconnu pour son engagement diplomatique constant et efficace, a été sollicité et a apporté sa contribution aux discussions. Une situation qui a visiblement déplu au régime algérien, incapable d’accepter la prééminence diplomatique marocaine sur un dossier aussi crucial que celui de la Palestine.

L’Algérie, un acteur marginalisé:

Si l’Algérie se veut une « voix arabe qui dit la vérité », comme l’affirme l’APS, pourquoi ses homologues ne jugent-ils pas utile de l’inclure dans les processus de prise de décision ? C’est bien parce que l’Algérie, en multipliant les postures vaines et les déclarations grandiloquentes, a fini par lasser ses propres alliés. Pendant que Rabat œuvre discrètement et efficacement sur le terrain diplomatique, Alger s’accroche à un discours victimiste qui ne trouve plus d’écho dans le monde arabe.

Le régime algérien, enfermé dans sa paranoïa, perçoit cette mise à l’écart comme un affront. Plutôt que de se remettre en question et de moderniser sa politique étrangère, il préfère crier au complot et jouer la carte du martyr. Une stratégie qui ne trompe plus personne.

Un naufrage diplomatique inévitable:

Le refus de Tebboune de participer à ce sommet est une capitulation à peine déguisée. Incapable de s’imposer comme un interlocuteur crédible, Alger se réfugie dans l’auto-exclusion. Cette posture ne fera qu’accentuer son isolement et renforcer la perception d’un régime dépassé par les dynamiques actuelles du monde arabe.

L’Algérie doit cesser de fuir ses responsabilités et comprendre que le temps des discours creux est révolu. Le Maroc, lui, avance, s’adapte et se positionne comme un pilier incontournable du monde Arabe. Pendant ce temps, Tebboune et son régime s’enfoncent dans un déni pathétique, incapables de reconnaître que leur influence n’est plus qu’une illusion entretenue par la propagande officielle.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer
Fermer