Société

Démantèlement d’un réseau de spoliation foncière :

Les éléments de la brigade nationale de la police judiciaire ont placé en garde à vue, mercredi sur instruction du Parquet compétent, cinq individus soupçonnés d’appartenir à un réseau criminel s’adonnant à la contrefaçon, l’escroquerie, la fraude et l’appropriation frauduleuse de biens d’autrui, dans le cadre d’une enquête judiciaire menée sur fond d’une plainte de spoliation de biens d’autrui.

La brigade nationale de la police judiciaire avait ouvert une enquête sous la supervision du parquet à la suite d’une plainte publiée par une femme sur les réseaux sociaux, accusant un réseau criminel d’escroquerie, de fraude et de l’avoir dépossédé de ses biens avec des contrats falsifiés, indique la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) dans un communiqué.

L’enquête judiciaire a abouti à l’arrestation du principal suspect, une femme aux multiples antécédents de spoliation de biens d’autrui, et de quatre complices, dont deux agents immobiliers, précise le communiqué.

Les premiers éléments de l’enquête portent à croire que le modus operandi des suspects consistait à proposer à la vente un domaine agricole contre une avance de plusieurs centaines de milliers de dirhams, avant de grever le bien d’hypothèques et de crédits conservatoires et de garder le montant du dépôt prétextant qu’il a été utilisé pour épurer les dettes de la propriété.

Les mis en cause sont également soupçonnés d’implication dans des affaires de falsification de chèques et de reconnaissances de dettes fictives, poursuit la DGSN, notant que les investigations menées jusqu’à présent ont permis d’identifier cinq victimes qui ont été délestées de sommes allant de 100.000 à 360.000 DH.

La police judiciaire poursuit son enquête dans le cadre de cette affaire sous la supervision du parquet compétent afin d’identifier tous les faits criminels imputés aux mis en cause et arrêter toutes les personnes qui ont contribué ou participé à ces actes criminels, conclut le communiqué.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer
Fermer