Le « Parti Syrien Libre » exige le classement du Polisario comme organisation terroriste et appelle à la reconnaissance de la souveraineté Marocaine sur le Sahara
La pression internationale pour faire reconnaître le Front Polisario comme une organisation terroriste ne cesse de s’intensifier. Après le projet de loi déposé par le Congrès américain à l’initiative du député Joe Wilson, c’est désormais au tour du Parti Syrien Libre de hausser le ton. Dans un communiqué sans équivoque, cette formation syrienne exhorte Damas à dresser une liste officielle des groupes terroristes actifs sur le sol syrien, en y incluant explicitement le Polisario, qualifié de milice armée à la solde de l’Iran.
Le Parti Syrien Libre, héritier politique du Front de Salut Syrien, ne mâche pas ses mots. Il appelle les nouvelles autorités syriennes à rompre définitivement avec l’héritage toxique du régime Assad en tournant le dos à ceux qui ont soutenu la répression du peuple syrien. Parmi ces acteurs obscurs, figure en bonne place le Front Polisario, accusé d’avoir opéré sous la couverture du Corps des Gardiens de la Révolution islamique iranien et d’avoir participé indirectement à la tragédie syrienne.
Dans sa déclaration, le parti salue la décision courageuse des autorités de Damas d’avoir fermé les bureaux du Polisario en Syrie. Ce geste fort est perçu comme une étape importante dans la dénonciation du rôle néfaste de ce mouvement séparatiste, dont l’agenda régional sert les intérêts iraniens au détriment de la paix et de la stabilité au Maghreb comme au Moyen-Orient.
Le Parti Syrien Libre appelle également à un acte politique fort : la reconnaissance pleine et entière par la Syrie de la souveraineté du Royaume du Maroc sur ses provinces sahariennes. Cette démarche, qualifiée de « nécessaire et urgente », permettrait selon le communiqué, de réparer des années de désalignement diplomatique et de restaurer les relations fraternelles historiques entre Rabat et Damas.
Par ailleurs, le Parti Syrien Libre exprime son souhait d’un rapprochement stratégique avec le Maroc, saluant l’expertise marocaine dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance locale et du développement institutionnel. Pour ce mouvement syrien en quête de renouveau, le Royaume constitue un modèle de stabilité, de réforme et de rayonnement diplomatique sur la scène africaine et arabe.
Ce positionnement politique intervient dans un contexte particulièrement tendu. Vendredi dernier, la ville d’Es-Semara, au sud du Maroc, a une fois encore été la cible de projectiles tirés depuis la zone tampon par les milices du Polisario. Bien que l’attaque n’ait pas fait de victimes, les obus sont tombés à proximité immédiate d’un campement de la MINURSO, frôlant une catastrophe. Ce nouvel acte de violence, illustratif du comportement typiquement terroriste du Polisario, conforte ceux qui, à travers le monde, exigent son inscription officielle sur la liste noire des organisations terroristes.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv
