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Vers la fin du régime des Ayatollahs en Iran: Le Prince Reza Pahlavi annonce son retour à Téhéran et un plan pour un État démocratique

Le prince héritier Reza Pahlavi, fils du dernier Shah d’Iran renversé par la révolution islamique de 1979, a affirmé vendredi 20 juin, que la fin du régime théocratique des Ayatollahs est imminente. Mieux encore : il se dit prêt à prendre les rênes d’une transition vers un Iran libre, démocratique et modernisé.

Dans une conférence de presse tenue dans la capitale Française, Reza Pahlavi a dressé un portrait sans appel de l’actuel régime iranien : un système agonisant, replié sur lui-même, obsédé par sa propre survie. Il affirme que le guide suprême Ali Khamenei, maître absolu du pays depuis plus de trois décennies, et sa famille seraient en pleine préparation pour fuir l’Iran, sentant la fin approcher.

« Khamenei se cache dans un bunker, utilisant le peuple iranien comme bouclier humain », a-t-il dénoncé avec fermeté. « Ce régime est au bord de l’effondrement. Les fissures sont visibles, y compris dans les cercles du pouvoir. » Il appelle solennellement le guide suprême à quitter le pouvoir de manière pacifique, en promettant qu’un procès équitable lui sera accordé dans un futur Iran de justice.

Mais au-delà des critiques, Reza Pahlavi dévoile une stratégie. Il annonce la création d’une plateforme sécurisée à destination des forces armées et des services de sécurité iraniens, afin d’offrir un canal sûr à ceux qui souhaitent rompre avec la dictature des mollahs. C’est un appel direct à l’armée : basculer du côté du peuple, et tourner la page de quarante-cinq ans d’oppression.

Le prince héritier ne cache plus ses ambitions politiques. Il souhaite désormais incarner une figure de rassemblement, celle d’un leader de la transition. Il promet un « plan pour un Iran démocratique » où les droits fondamentaux seront garantis, où la religion sera séparée de l’État, et où la volonté du peuple sera souveraine. Si ce plan se concrétise, Reza Pahlavi s’engage à organiser un référendum national pour que les Iraniens décident librement du futur système politique.

Ce retour annoncé du fils du Shah intervient dans un contexte de tensions extrêmes au sein de la République islamique. Manifestations sporadiques, effondrement économique, isolement diplomatique croissant : le régime est plus vulnérable que jamais. L’écho rencontré par Reza Pahlavi dans la diaspora iranienne et chez les jeunes en Iran – malgré la censure – montre que le symbole monarchique a su évoluer en une voix porteuse d’espoir pour une génération en quête de liberté.

Alors que l’ordre régional est en pleine recomposition et que les puissances occidentales observent avec attention les mouvements en Iran, la figure du prince héritier Reza Pahlavi pourrait bien redevenir centrale. Non pas comme roi restauré, mais comme architecte d’un Iran débarrassé de la dictature théocratique.

L’histoire, peut-être, est en train de boucler sa boucle. Et la République islamique, jadis érigée sur les ruines de la monarchie, pourrait à son tour être balayée par le souffle d’un peuple en quête de dignité, guidé par le fils de celui qu’elle avait renversé.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv

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