Le Royaume-Uni et la France prêts à intercepter les missiles Iraniens tirés contre Israël

Alors que le Moyen-Orient traverse l’une de ses plus dangereuses escalades depuis des années, le Royaume-Uni et la France affichent leur détermination à à soutenir Israël, tout en évitant une confrontation directe avec l’Iran. À l’heure où Téhéran multiplie les menaces contre les bases américaines, britanniques et françaises dans la région, Londres et Paris ne cachent plus leur intention d’intervenir en cas d’attaque majeure ou d’aggravation de la situation sécuritaire.
Un message clair de Londres et Paris à l’Iran:
Alors que les missiles et drones iraniens ciblent régulièrement Israël depuis plusieurs jours, l’Iran a adressé des menaces explicites aux puissances occidentales : toute aide à l’État hébreu serait considérée comme une déclaration de guerre, et leurs bases militaires ou navires dans la région deviendraient des cibles légitimes. Mais ni le Royaume-Uni ni la France ne semblent prêts à plier face à l’intimidation.
Keir Starmer, Premier ministre britannique, a confirmé le redéploiement d’actifs militaires dans la région, et affirmé être prêt à « prendre toutes les mesures nécessaires » pour défendre les intérêts britanniques et soutenir ses alliés historiques. De son côté, la ministre des Finances Britanniqque Rachel Reeves a déclaré sur Sky News que les avions de chasse britanniques envoyés au Moyen-Orient pourraient, en cas de besoin, intervenir pour défendre Israël, tout en assurant la protection des forces britanniques.
La France sur la même ligne:
Emmanuel Macron a également haussé le ton. « Si Israël faisait la demande, alors la France, prendrait part à des opérations de protection et de défense », a-t-il affirmé, refusant de rester spectateur face à l’aggravation de la situation. L’Élysée n’exclut donc pas une participation active à des interceptions de missiles si la menace venait à s’intensifier.
Les États-Unis ont d’ores et déjà reconnu leur participation à la neutralisation des attaques iraniennes, mais la France et le Royaume-Uni, sans le revendiquer officiellement, ont clairement laissé entendre qu’ils sont prêts à agir, au nom de la sécurité régionale, de la solidarité stratégique avec Israël, et de la prévention d’une conflagration générale aux portes de l’Europe.
La stratégie iranienne consistant à instrumentaliser la guerre à Gaza pour légitimer ses frappes contre Israël semble désormais déboucher sur une internationalisation du conflit, que la République islamique pourrait regretter amèrement. En effet, toute attaque contre une base française ou britannique entraînerait une riposte massive, voire une implication militaire directe, ce que l’Iran semble vouloir éviter à tout prix.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv