Le Sénateur Christian Cambon : « La France refuse de se laisser entraîner dans la spirale des provocations algériennes répétées »
Christian Cambon, envoyé spécial du Président du Sénat Français pour les relations internationales (Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées), a affirmé que « la France refuse de se laisser entraîner dans la spirale des provocations répétées », en référence au refus de l’Algérie d’accepter le soutien de Paris à la Marocanité du Sahara.
Dans une déclaration à la presse en marge de la rencontre, ce jeudi à Rabat, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, et une délégation parlementaire française des deux chambres, Cambon a précisé : « En ce qui concerne nos amis algériens, nous avons toujours tenu un discours constant qui ne cherche pas à s’opposer à leurs intérêts. Bien au contraire, nous avons toujours cru que la compréhension entre le Maroc et l’Algérie ferait de ces deux nations une puissance africaine majeure, grâce à leurs énormes potentialités et ressources. »
L’envoyé spécial a ajouté que, pour l’instant, la décision revient à l’Algérie quant à la posture à adopter, déclarant : « Nous assumons, sans aucun doute, les conséquences de la décision française concernant le Sahara Marocain ; mais nous maintenons un discours de paix et refusons de répondre aux provocations répétées. »
Christian Cambon a également souligné que « par le biais de la diplomatie parlementaire, nous essayons d’accompagner le Maroc dans ses relations internationales, conformément au mandat confié par le Président du Sénat, notamment en faisant la promotion de l’initiative d’autonomie comme seule solution réaliste pour parvenir à la paix dans cette région du monde qui en a cruellement besoin. »
Il a réitéré la position du Président du Sénat français lors de sa dernière visite au Maroc, rappelant qu’« il ne s’agit ni d’une opinion personnelle ni d’une posture partisane, mais bien d’une position officielle de la France : la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, aujourd’hui comme demain. »
Et de conclure : « Le groupe d’amitié France-Maroc, que vous savez engagé depuis longtemps en faveur de la position marocaine sur cette question, est composé de membres issus de diverses sensibilités politiques, mais tous sont unis par leur amour du Maroc. »
La rédaction/Le7tv
