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Justice : Une enquête judiciaire ouverte sur le « piratage présumé » du site web du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ)

Une enquête a été officiellement ouverte par le Parquet Général près la Cour d’Appel de Rabat à la suite de la diffusion virale sur les réseaux sociaux de documents sensibles présentés comme provenant du site officiel du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ). Ces fuites, dont l’authenticité n’a pas encore été confirmée, auraient été obtenues par des moyens illégaux, soulevant des inquiétudes quant à la sécurité numérique de l’institution judiciaire.

Une affaire prise au sérieux par les autorités:

Selon des sources judiciaires concordantes, le Procureur Général du Roi a saisi la Brigade Nationale de la Police Judiciaire (BNPJ) pour mener une enquête approfondie sur « le présumé piratage ». Les investigations, placées sous étroite supervision du ministère public, visent à déterminer si le site du CSPJ a effectivement été la cible d’une cyberattaque ou s’il s’agit d’une manipulation malveillante visant à discréditer l’institution.

Les documents en question, dont le contenu n’a pas été rendu public, circulent depuis plusieurs jours sur différentes plateformes numériques. Leurs auteurs affirment qu’ils proviendraient d’une intrusion dans les systèmes informatiques du CSPJ, une allégation qui, si elle s’avérait fondée, constituerait une grave atteinte à la sécurité des données judiciaires.

Cybersécurité renforcée pour les institutions sensibles:

Cette affaire intervient dans un contexte marqué par une vigilance accrue des autorités marocaines en matière de protection des infrastructures numériques stratégiques, particulièrement celles liées à la justice et à l’administration publique. Ces derniers mois, plusieurs mesures ont été prises pour renforcer la résistance des systèmes d’information gouvernementaux contre les cyberattaques, de plus en plus fréquentes et sophistiquées.

Si l’enquête confirme une faille de sécurité, elle pourrait conduire à des poursuites pour piratage informatique, un délit sévèrement réprimé par la loi marocaine. Dans le cas contraire, les investigations pourraient se tourner vers une possible campagne de désinformation visant à ébranler la confiance dans les institutions judiciaires.

Transparence et réactivité attendues:

À ce stade, ni le CSPJ ni les autorités compétentes n’ont communiqué officiellement sur la nature exacte des documents divulgués ni sur l’existence ou non d’une éventuelle brèche dans leurs systèmes. Les prochains jours devraient apporter des éclaircissements, alors que la BNPJ et les experts en cybersécurité travaillent à retracer l’origine de cette présumée fuite.

Cette affaire rappelle l’importance cruciale de la protection des données sensibles dans un monde de plus en plus numérisé, où les cybermenaces pèsent aussi bien sur les particuliers que sur les institutions d’État. Les conclusions de l’enquête seront déterminantes pour renforcer, si nécessaire, les mécanismes de défense du secteur judiciaire contre les intrusions malveillantes.

La rédaction/Le7tv

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