Faillite totale de la Diplomatie Algérienne, face à la montée en puissance du Maroc au Conseil de Sécurité

L’élection de cinq nouveaux membres non permanents au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour la période 2026-2027 consacre un revers diplomatique cinglant pour le régime algérien, dont la stratégie agressive et anachronique sur le dossier du Sahara Marocain s’est effondrée dans le silence glacial de la communauté internationale.
Le Bahreïn, le Libéria, la République Démocratique du Congo, la Lettonie et la Colombie ont été élus pour remplacer, entre autres, l’Algérie, dont le mandat s’achève dans une insignifiance totale, incapable de faire pencher la moindre décision onusienne en faveur de sa croisade séparatiste.
Pendant plus d’une année, Alger a usé de tous les artifices : lobbying effréné, discours incendiaires, diplomatie de l’hostilité, pour tenter de réactiver une cause perdue, celle du soi-disant « Sahara occidental ». Mais cette obsession idéologique, héritée d’une ère révolue de la guerre froide, s’est heurtée à une réalité politique mondiale bien plus lucide et orientée vers le pragmatisme.
Une déroute stratégique face à la Diplomatie Royale du Maroc:
Là où l’Algérie s’est enfermée dans un isolement géopolitique, le Maroc, sous l’impulsion visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a méthodiquement tissé une toile diplomatique solide, fondée sur le respect mutuel, la coopération économique, et l’intégration continentale. Le résultat est sans appel : l’Algérie quitte le Conseil la tête basse, le Maroc y voit entrer trois de ses plus fervents alliés.
Le Bahreïn – premier pays Arabe à ouvrir un Consulat à Laâyoune – incarne cette alliance fidèle et constante avec le Royaume. La RDC et le Libéria, également membres entrants du Conseil, ont eux aussi officialisé leur soutien au plan d’autonomie marocain, en inaugurant des représentations diplomatiques dans les provinces du Sud et en s’engageant fermement pour l’intégrité territoriale du Maroc.
Cette nouvelle configuration du Conseil de Sécurité reflète désormais une majorité internationale claire et assumée en faveur de la solution marocaine, jugée « sérieuse, crédible et réaliste » par de nombreux États. Elle signe, par contraste, la marginalisation définitive des discours séparatistes algéro-polisariens, désormais perçus comme des reliques idéologiques en totale contradiction avec les exigences de paix et de stabilité régionales.
Un régime algérien désavoué et isolé:
L’échec diplomatique de l’Algérie est d’autant plus retentissant qu’il est auto-infligé. À force de manipulations, de désinformation et de posture belliqueuse, le régime algérien s’est isolé de ses partenaires africains, désolidarisés d’une démarche qui entrave le développement du continent et nourrit des tensions inutiles.
Loin de convaincre, Alger a fait fuir. Loin de fédérer, elle a divisé. Tandis que le Maroc renforce ses alliances sur les cinq continents, l’Algérie s’accroche à une vision figée, dépassée, qui ignore les aspirations réelles des peuples africains à la prospérité, à l’unité et à la sécurité.
Vers un basculement irréversible en faveur du Plan d’Autonomie:
Cette recomposition du Conseil intervient à un moment stratégique, alors que les puissances permanentes – États-Unis, France, Royaume-Uni – convergent de plus en plus ouvertement vers le soutien au plan d’autonomie marocain. Cette évolution pourrait bientôt conduire à un changement de paradigme dans le traitement onusien du conflit, passant d’une gestion passive à une solution politique contraignante.
Le momentum est historique : jamais les conditions n’ont été aussi favorables à la reconnaissance internationale formelle de l’autonomie sous souveraineté marocaine comme seule issue viable, respectueuse du droit international et porteuse de stabilité pour la région.
En définitive, le Conseil de Sécurité tourne la page d’une diplomatie algérienne épuisée, inefficace et disqualifiée, et s’inscrit dans une dynamique internationale portée par le réalisme, la paix et le progrès – valeurs que le Maroc incarne avec constance et cohérence.
L’histoire retiendra ce moment non comme la fin d’un mandat algérien, mais comme la fin d’une illusion géopolitique.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv