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Le régime Algérien et le Polisario menacent ouvertement la Mauritanie

Dans une démonstration inquiétante de leur arrogance suicidaire et de leur mépris pour la souveraineté des États, les « Généraux » de la junte militaire Algérienne et leur création, le groupe terroriste du Polisario, se sont lancés dernièrement dans une opération de pression et de chantage, inacceptables, contre la République de Mauritanie. Une menace grossière, à peine dissimulée, qui en dit long sur les méthodes du régime Algérien.

Le 21 mai dernier, dans un geste souverain et légitime, l’armée Mauritanienne a procédé à la fermeture de la zone stratégique de El Birke (ou Al-Breika), à la frontière avec l’Algérie. Cette mesure, motivée par des considérations sécuritaires cruciales, visait à protéger l’intégrité du territoire mauritanien face à des mouvements suspects et des infiltrations en provenance de la zone instable de Tindouf, bastion du Polisario.

Furieux de cette décision, les « Généraux » algériens et le front terroriste du polisario, ont mobilisé leurs relais pour faire pression sur Nouakchott. Abdelmadjid Tebboune lui-même s’est improvisé médiateur, espérant infléchir la position ferme du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. En vain. La Mauritanie, fidèle à sa doctrine de neutralité souveraine et à ses intérêts stratégiques, a signifié un refus clair et catégorique à la délégation du Polisario reçue vendredi dernier à Nouakchott.

Pis encore, le Polisario, humilié par ce revers diplomatique, a laissé entendre dans des messages audio relayés depuis les camps de Tindouf que la Mauritanie n’était pas en mesure de sécuriser ses frontières sans son aide…et celle de l’armée algérienne ! Une prétention aussi ridicule que dangereuse, assortie de menaces voilées à peine dissimulées visant les intérêts économiques de la Mauritanie. Une forme de chantage inadmissible, révélatrice du mépris avec lequel ce groupe traite les nations sahéliennes.

Ces propos constituent une escalade grave. Ils traduisent un état d’esprit belliqueux, empreint d’un vieux réflexe hégémonique où Alger, cherche à dicter sa loi à ses voisins, y compris à ceux qui, comme la Mauritanie, ont toujours su faire preuve de retenue, de prudence et de modération.

Le Gouvernement Mauritanien, en fermant la zone de El Birke, a fait ce que tout État responsable aurait fait : sécuriser son territoire, prévenir les risques de contrebande, d’instabilité, voire de terrorisme transfrontalier. Face à cela, ni Alger ni le polisario n’ont de leçon à donner.

La communauté internationale doit prendre acte de cette tentative d’intimidation régionale. Les menaces à peine voilées du Polisario — relayées par un régime algérien à bout de souffle — ne sont pas seulement une atteinte à la souveraineté de la Mauritanie, mais un signal inquiétant sur les velléités de déstabilisation dans toute la bande sahélo-saharienne.

La Mauritanie mérite le respect. Et aujourd’hui plus que jamais, les pays de la région doivent faire bloc pour dénoncer l’ingérence, le chantage, et les provocations de la junte militaire algérienne qui n’a plus rien de légitime, ni de crédible.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv

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