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Bruno Retailleau à la tête des Républicains : Un cauchemar qui se dessine pour le régime militaire Algérien

La victoire de Bruno Retailleau à la Présidence des Républicains (LR) marque un tournant décisif pour la droite française, mais elle sonne surtout comme une alerte rouge pour le régime militaire algérien. À travers un discours ferme, assumé et sans concessions, Retailleau incarne désormais une droite décomplexée, souverainiste et intraitable sur les questions de sécurité, d’immigration et de relations internationales — autant de lignes rouges pour un pouvoir algérien habitué à la mollesse complice d’une certaine élite politique française.

Avec son arrivée à la tête de LR, Retailleau a déjà donné le ton : priorité à la souveraineté française, fermeté vis-à-vis des États qui refusent de reprendre leurs ressortissants en situation irrégulière, et fin de la complaisance vis-à-vis d’un régime algérien qui se croit encore en droit d’imposer à la France son chantage mémoriel et migratoire. En somme, l’ère des courbettes diplomatiques semble bien révolue.

Ce qui se joue ici dépasse largement les enjeux hexagonaux. L’accession de Retailleau, soutenu par les piliers de la droite tels que Gérard Larcher, Michel Barnier et François-Xavier Bellamy, prépare en réalité le terrain à une candidature présidentielle crédible, structurée, et portée par un socle idéologique clair. Le message est limpide : 2027 pourrait bien être l’année où la France se dote enfin d’un président qui ne cède plus aux caprices d’Alger.

Le régime militaire algérien, qui a toujours manœuvré pour instrumentaliser la diaspora, faire pression sur les autorités françaises via les accords bilatéraux opaques, ou encore user de sa rente mémorielle comme d’une arme politique, voit aujourd’hui se profiler une menace directe à son modus operandi. L’homme qui pourrait occuper l’Élysée dans deux ans n’a aucune intention de céder face à un système politique sclérosé, répressif et arc-bouté sur une rhétorique anti-française éculée.

En effet, Bruno Retailleau a multiplié les prises de position fortes contre l’impunité des étrangers délinquants, en particulier ceux originaires du Maghreb, et contre le refus obstiné d’Alger de reprendre ses ressortissants frappés d’OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français). Il a dénoncé, à juste titre, la faiblesse d’un État français incapable de se faire respecter par ses partenaires, et l’inertie complice de gouvernements successifs, prisonniers de la peur d’un éventuel « embrasement » des banlieues ou des protestations diplomatiques d’Alger.

Mais cette ère touche à sa fin. Retailleau et la droite qu’il incarne désormais n’ont pas vocation à se soumettre, ni à mendier des faveurs. Leurs valeurs sont celles de la clarté, de la fermeté, et du respect mutuel. C’est précisément ce que le régime algérien redoute le plus : une France qui s’affirme, qui assume, et qui refuse les diktats d’un pouvoir militaire discrédité aux yeux de sa propre population.

L’Algérie officielle, engluée dans une gouvernance autoritaire, un culte absurde du passé et une incapacité chronique à réformer, voit dans l’ascension de Bruno Retailleau une gifle diplomatique, une promesse de rupture, un coup d’arrêt à des décennies de clientélisme politique. C’est un cauchemar annoncé pour les Généraux d’Alger : leur interlocuteur d’hier n’est plus, et celui qui s’annonce ne pliera pas.

Le Maroc, partenaire historique et stratégique de la France, observera sans doute cette évolution avec attention. Une France alignée sur la vérité et la fermeté ne peut qu’œuvrer à un rééquilibrage salutaire des relations diplomatiques maghrébines.

Face à cette tempête qui s’annonce pour le régime algérien, une chose est sûre : l’heure des arrangements entre amis est révolue. Bruno Retailleau ouvre une nouvelle page de la politique française. Et pour Alger, elle pourrait bien être écrite à l’encre du désaveu.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv

 

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