Engagement communautaireEngagement socialÉvénementsPaix mondialePartenariatPolitiqueSociété

La Paranoïa de l’Algérie, portée à son paroxysme: Les Émirats Arabes Unis, désormais dans la ligne de mire des « Généraux »

Après la France, le Maroc, les pays du Sahel et l’Espagne, le régime militaire algérien s’est trouvé une nouvelle cible pour nourrir son délire de persécution : les Émirats Arabes Unis. Oui, encore un ennemi de circonstance, créé de toutes pièces pour détourner l’attention d’un peuple étranglé par la misère, l’incompétence et la répression.

Le 2 mai dernier, les téléspectateurs algériens ont assisté, médusés, à une séquence grotesque diffusée sur la chaîne publique. Dans une rhétorique infecte et dégoulinante de haine, les Émirats sont qualifiés de « micro-États », de « ramassis de bâtards », de « gens sans honneur », de « nains à la solde d’assassins d’enfants », allusion à peine voilée à Israël. L’indignité de ce discours d’État atteint des sommets.

Quand le vide politique se remplit de haine:

Incapable d’assurer des conditions de vie décentes à ses citoyens, en faillite morale et économique, la junte militaire d’Alger recycle une vieille recette : fabriquer un ennemi extérieur pour étouffer la contestation intérieure. La méthode est éculée, grossière, mais elle reste l’unique ressort d’un pouvoir sans projet et sans légitimité.

Les Émirats Arabes Unis, partenaires économiques majeurs de nombreux pays arabes, sont aujourd’hui pris pour cibles car ils incarnent un modèle de développement, d’ambition et d’influence qui contraste violemment avec la stagnation, l’archaïsme et le repli idéologique qui gangrènent l’Algérie depuis des décennies. À défaut de moderniser leur pays, les généraux préfèrent calomnier ceux qui réussissent.

Du fantasme géopolitique à l’isolement suicidaire:

Après avoir rompu ou gelé les relations avec la France, le Maroc, la CEDEAO, et semé la suspicion sur tout le continent africain, le régime algérien s’enfonce dans un isolement diplomatique suicidaire. Sa politique étrangère ressemble à un roman paranoïaque où tout le monde complote contre l’Algérie, sauf les seuls vrais responsables de son déclin : ceux qui la gouvernent depuis 1962 dans l’impunité la plus totale.

Insulter les Émirats ne rendra pas l’Algérie plus prospère. Salir le Maroc ne remplira pas les étals vides des marchés. Accuser la France ou Israël de tous les maux ne donnera ni pain, ni liberté aux jeunes désabusés qui fuient en masse ce pays jadis prometteur.

La grandeur ne se crie pas, elle se construit:

Faire défiler des images des Émirats d’il y a 60 ans pour tenter de leur opposer la prétendue « grandeur historique » de l’Algérie est d’un ridicule achevé. La grandeur, ce n’est pas l’ombre de Rome ou d’Abdelkader : c’est l’avenir que l’on trace pour sa jeunesse, c’est l’innovation, la liberté, la prospérité, le progrès. Sur ce plan, les Émirats, en quelques décennies, ont su bâtir ce que le régime algérien a méthodiquement détruit : un État moderne, tourné vers le monde, ouvert à l’investissement, et fier de ses réussites.

Assez de haine, assez de mensonges

L’Algérie mérite mieux que cette clique de généraux paranoïaques, qui transforment chaque tribune en logorrhée haineuse, chaque micro en instrument de guerre verbale, chaque ennemi imaginaire en cache-misère de leur échec collectif. Aujourd’hui ce sont les Émirats. Hier le Maroc. Demain ? Peut-être le Vatican ou la Norvège. Pendant ce temps, l’Algérie réelle étouffe, désespère et s’exile !…

Abderrazzak Boussaid/Le7tv

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer
Fermer