L’Algérie s’attaque aux Émirats : Le ridicule et l’arrogance d’un régime à bout de souffle
Il fallait oser. Et le régime militaire algérien, toujours prompt à s’inventer des ennemis extérieurs pour camoufler ses échecs internes, n’a rien trouvé de mieux que de s’en prendre violemment… aux Émirats Arabes Unis ! Oui, ce pays du Golfe, mille fois plus développé que l’Algérie sur tous les plans — infrastructures, gouvernance, innovation, prospérité économique et diplomatie — est soudainement devenu la cible d’une charge pathétique orchestrée par la Télévision Nationale Algérienne (ENTV), fidèle relais de la propagande du régime.
Un régime à court de légitimité, mais jamais d’ennemis imaginaires
Il est toujours fascinant de voir comment le régime algérien détourne l’attention de son propre peuple. Face à une crise économique chronique, une jeunesse en désespoir absolu, des infrastructures vétustes, et un isolement diplomatique grandissant, les généraux d’Alger réactivent leur vieille machine à manipuler. Cette fois-ci, le prétexte ? Les propos malheureux d’un certain Mohamed Lamine Belghit sur la chaîne Sky News Arabia. Ce dernier, prétendu historien, a remis en question l’existence d’une culture amazighe — une erreur condamnable, certes — mais qui n’a strictement rien à voir avec les Émirats Arabes Unis en tant qu’État.
Qu’à cela ne tienne : dans une séquence délirante diffusée au journal de 20h, l’ENTV a osé qualifier les Émirats de “mini-État artificiel”, de “fabrique de la discorde”, de “entité sans origine ni souveraineté”. Des propos d’une extrême virulence, à la limite de la haine diplomatique, et surtout, totalement infondés.
Les Émirats : un modèle de modernité face à une Algérie figée dans le passé
Qu’on se le dise : il ne suffit pas de brandir les oripeaux d’un passé glorieux pour faire illusion. Tandis que les Émirats Arabes Unis se sont imposés comme l’un des hubs économiques, technologiques et culturels du monde arabe, l’Algérie, elle, patauge dans un système ossifié, verrouillé par une caste militaire qui confond autorité et autocratie.
Les infrastructures émiraties rivalisent aujourd’hui avec les plus grandes puissances mondiales : aéroports ultramodernes, villes intelligentes, leadership dans l’intelligence artificielle, rayonnement culturel mondial, diplomatie active et indépendante… Pendant ce temps, les Algériens eux-mêmes fuient leur pays à bord de zodiacs, préférant affronter la mer que de continuer à survivre dans un système sclérosé.
Une diversion grossière aux relents populistes
Ce coup d’éclat médiatique n’est rien d’autre qu’une diversion populiste. Le pouvoir algérien cherche à réveiller les vieux démons du nationalisme aveugle, en excitant l’opinion publique contre un pays frère, respecté dans le monde entier. Mais qui peut encore être dupe de cette stratégie éculée ? Le peuple algérien mérite mieux que ces gesticulations idéologiques d’un autre âge.
Plutôt que de cracher son venin sur des pays qui réussissent, le régime algérien ferait mieux de s’inspirer de ceux qui construisent l’avenir avec vision, audace et ouverture sur le monde. Mais cela demande une qualité que les généraux d’Alger n’ont jamais eue : le courage de se remettre en question.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv
