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L’Algérie au bord du gouffre : Une économie en ruine et un Dinar qui s’effondre 

L’Algérie est en train de sombrer dans une crise économique d’une ampleur inégalée, et la responsabilité en incombe directement à un régime sclérosé, incompétent et corrompu. La chute vertigineuse du Dinar algérien, couplée à une inflation galopante et à un effondrement de l’économie nationale, met en lumière la faillite totale d’un modèle économique archaïque, fondé sur la seule rente pétrolière et une gestion désastreuse des ressources du pays.

Une monnaie en chute libre, un peuple appauvri:

Jamais dans son histoire moderne, le dinar algérien n’a connu une telle dégringolade. Il ne vaut plus rien aujourd’hui sur le marché international, et sa conversion face aux devises étrangères frôle le ridicule. Cette descente aux enfers n’est que le reflet d’un pays en perdition, incapable de stabiliser son économie et de garantir un minimum de sécurité monétaire à ses citoyens.

Rappelez-vous, dans les « années 70-80 », un Dinar valait presque un Dirham Marocain !… Comment un pays aussi riche en ressources naturelles a-t-il pu en arriver là ? La réponse est simple : une gestion désastreuse des finances publiques, une corruption endémique et une politique économique basée sur la répression plutôt que sur l’innovation et le développement.

Une rente pétrolière gaspillée, une économie en ruine:

L’Algérie, dont l’économie dépend à 98 % des exportations de pétrole et de gaz, est aujourd’hui prise à son propre piège. Pendant des décennies, le régime a cru pouvoir vivre éternellement de la manne pétrolière, ignorant délibérément les avertissements des experts sur la nécessité de diversifier l’économie. Or, la réalité est brutale : dès que les prix du pétrole chutent, c’est toute l’Algérie qui vacille.

Pire encore, au lieu d’investir les revenus du pétrole dans des infrastructures durables, le régime algérien a dilapidé les ressources nationales dans des projets fantaisistes, alimentant une bureaucratie tentaculaire et un appareil sécuritaire répressif. Le résultat ? Une économie incapable de produire autre chose que du gaz et du pétrole, sans aucune industrie compétitive ni agriculture moderne pour assurer une autonomie alimentaire.

« La planche à billets » : Le suicide économique du régime

Pour tenter de masquer l’échec de sa politique économique, le pouvoir algérien s’est tourné vers la planche à billets, imprimant de l’argent en masse pour financer un déficit budgétaire abyssal. Une décision suicidaire qui ne fait qu’accélérer la spirale inflationniste et affaiblir encore davantage le dinar.

Les conséquences sont immédiates : les prix explosent, le coût de la vie devient insoutenable pour des millions d’Algériens, et la confiance dans le système bancaire s’évapore. Face à cette situation, de nombreux citoyens cherchent refuge en convertissant leurs économies en devises étrangères, aggravant encore plus la pression sur le dinar et précipitant l’Algérie vers une crise monétaire sans précédent.

Un pays en faillite, un régime aux abois:

L’Algérie ne séduit plus aucun investisseur sérieux. Qui voudrait placer son argent dans un pays dirigé par une junte militaire sénile qui piétine l’État de Droit et muselle toute opposition ? Les entreprises étrangères fuient, effrayées par l’instabilité politique et la corruption omniprésente.

Pendant ce temps, le peuple algérien subit les conséquences d’un pouvoir d’achat en chute libre, d’un chômage endémique et d’une précarité grandissante. Les jeunes, privés d’avenir, n’ont plus qu’une seule issue : fuir le pays par tous les moyens, souvent au péril de leur vie. L’Algérie est devenue une terre d’exode, où chaque jour, des centaines de jeunes rêvent de traverser la Méditerranée pour échapper à la misère.

L’Algérie ; le nouveau Venezuela !

Tous les signaux sont au rouge : l’Algérie suit inexorablement le chemin du Venezuela, un autre pays pétrolier ruiné par une gouvernance autoritaire et corrompue. La faillite du régime algérien n’est plus une hypothèse, elle est déjà une réalité. Loin de prendre conscience de l’urgence, la junte militaire continue de nier l’évidence, préférant réprimer les voix dissidentes plutôt que de mettre en place les réformes nécessaires.

Mais la vérité est implacable : l’Algérie se dirige droit vers le chaos économique et social. Si aucune mesure drastique n’est prise, le pays risque de connaître une implosion dont les conséquences seront désastreuses, non seulement pour son peuple, mais aussi pour toute la région.

L’Algérie avait tout pour réussir, mais elle a été trahie par ses dirigeants. Aujourd’hui, elle paie le prix de décennies d’incompétence et de prédation. Jusqu’à quand le peuple algérien acceptera-t-il de subir cette descente aux enfers ?

Abderrazzak Boussaid/Le7tv

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