Lutte contre le terrorisme : Nasser Bourita reçu à Washington, par Sebastian Gorka, Senior Directeur pour le Contreterrorisme au sein du Conseil de Sécurité Nationale des États-Unis
Le combat contre le terrorisme international passe par des choix clairs, courageux et cohérents. C’est dans cette optique que Nasser Bourita, Ministre marocain des Affaires Étrangères, a été reçu ce mercredi à Washington par Sebastian Gorka, Senior Directeur pour le Contreterrorisme au sein du Conseil de Sécurité Nationale des États-Unis. Une rencontre hautement stratégique, centrée sur le renforcement de la collaboration sécuritaire entre le Maroc et les États-Unis, et sur la nécessité de consolider la stabilité en Afrique et au Moyen-Orient.
Le Polisario : un nid de radicalisation armé par la junte d’Alger
Pour les Etats-Unis, il ne fait plus de doute, au vu des preuves accumulées depuis des années, que le polisario, agit comme un groupe paramilitaire radicalisé, financé, protégé et armé par le régime militaire algérien, dans une logique de déstabilisation régionale constante.
Ses camps à Tindouf, véritables zones de non-droit, sont devenus des pépinières du terrorisme transfrontalier : trafics d’armes, de drogue, traite d’êtres humains, blanchiment, liens avec AQMI, Daech et d’autres groupes extrémistes du Sahel. Des éléments confirmés à plusieurs reprises par des rapports de renseignements occidentaux.
Le Maroc, bastion de la paix face au chaos programmé
Dans ce paysage menaçant, le Maroc incarne l’exact contraire : un îlot de stabilité, un rempart contre l’extrémisme, un partenaire stratégique fiable pour l’Occident. Grâce à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Royaume développe depuis deux décennies une stratégie globale de sécurité intégrée, de coopération antiterroriste et de prévention de la radicalisation.
La rencontre de M. Bourita avec Sebastian Gorka confirme une réalité de terrain : le Maroc est aujourd’hui un acteur central dans la guerre mondiale contre le terrorisme, reconnu pour ses efforts exemplaires dans la sécurisation du Sahel, la formation des forces africaines, et la lutte contre la radicalisation en ligne.
Face à cela, la duplicité algérienne devient intenable. Comment un régime peut-il prétendre lutter contre le terrorisme tout en soutenant ouvertement un groupe comme le Polisario, qui a trouvé sa place dans les réseaux les plus opaques du crime organisé ? Cette contradiction doit être dénoncée. Elle est non seulement une menace pour le Maghreb, mais aussi pour l’Europe et l’Amérique.
Le moment est venu pour les partenaires internationaux – États-Unis en tête – d’agir avec fermeté et clarté. Classer le Polisario comme organisation terroriste n’est pas seulement une nécessité politique : c’est une obligation éthique face aux souffrances infligées aux populations de Tindouf et aux risques sécuritaires croissants dans la région.
Abderrazzak Boussaid /Le7tv
