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L’Algérie, reléguée en « deuxième division » de l’Union Africaine !

Ah, quel scénario saisissant !… L’Union Africaine, ce grand théâtre Diplomatique où les nations viennent réciter leur rôle avec plus ou moins de succès, a réservé à l’Algérie une tragi-comédie des plus amers : la relégation pure et simple au rang de figurant.

Sur une photo qui fera date, on aperçoit le Ministre des Affaires Étrangères du régime Algérien, Ahmed Attaf, perdu, quelque part, plusieurs rangées derrière son homologue Marocain, Nasser Bourita, trônant au premier plan. Une image vaut mille mots, dit-on, et celle-ci résume toute l’insignifiance diplomatique dans laquelle s’enfonce l’Algérie. C’est l’illustration parfaite d’une nation qui était jadis bruyante dans ses prétentions mais qui, aujourd’hui, peine à se faire entendre dans les arènes où se décide l’avenir du continent.

Le Coup de Massue du CPS : L’Algérie recalée « à l’écrit…et à l’oral » !

Mais cette humiliation visuelle n’est qu’un avant-goût du camouflet magistral qui allait suivre. L’Algérie, qui rêvait de réintégrer le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine, a été renvoyée à ses illusions. Après une campagne effrénée, des coups bas en coulisses et des suppliques diplomatiques, le verdict est tombé : c’est un échec total.

Les urnes ont parlé, et elles ont dit un grand « NON » à Alger. Le Maroc, avec une habileté stratégique exemplaire, a brillamment bloqué l’offensive algérienne, et la déroute fut telle que les abstentions massives au dernier tour ont forcé un report. À Addis-Abeba, l’Algérie n’a pas seulement perdu un siège ; elle a perdu la face. Elle a été renvoyée à son propre isolement, sanctionnée pour ses ingérences maladroites et son obsession à déstabiliser la région.

Attaf en fuite : Une débandade digne d’un film comique

Face à cet échec retentissant, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, n’a pas cherché à sauver les apparences. Au contraire, il a opté pour une stratégie tout droit sortie d’une mauvaise pièce de boulevard : la fuite.

Selon le journaliste kenyan Mwangi Maina, l’avion Gulfstream du gouvernement algérien a quitté Addis-Abeba en catastrophe, avec à son bord un ministre visiblement dépouillé de toute prétendue superbe. L’Algérie venait de recevoir une gifle diplomatique, et son chef de la diplomatie a préféré déguerpir plutôt que d’affronter les conséquences de ce fiasco monumental.

Une Algérie dépassée, un Continent qui avance :

Ce revers diplomatique n’est pas seulement un échec de plus pour le régime algérien, c’est une confirmation que le continent africain a changé. Fini le temps où Alger pouvait imposer sa vision belliqueuse et ses alliances artificielles. Aujourd’hui, les nations africaines recherchent des partenariats sincères et fructueux, loin des gesticulations et des discours populistes vidés de substance.

L’Algérie, elle, reste engluée dans une posture révolue, incapable de comprendre que l’Afrique ne se laisse plus berner. Son expulsion du cercle des décideurs du CPS est une conséquence directe de ses politiques hostiles et de son entêtement à jouer les trouble-fêtes plutôt que les partenaires constructifs.

L’Algérie, spectatrice de sa propre débâcle:

Avec ce coup dur, Alger se retrouve exactement à la place que cette photo symbolise si bien : à l’arrière-plan, reléguée à une deuxième division diplomatique. Le Maroc, en première ligne, trace sa route avec assurance et respectabilité, pendant que l’Algérie s’accroche à ses vieux dogmes, dépassée et ignorée.

Ce Sommet de l’Union Africaine marquera sans doute un tournant : la confirmation que l’Algérie n’est plus qu’une puissance de papier, une voix discordante que plus personne ne prend au sérieux. L’Afrique avance, pendant qu’Alger regarde, impuissante, le train du progrès partir sans elle. Une humiliation historique, une leçon à méditer… mais connaissant l’entêtement du régime algérien, on peut parier qu’aucune leçon ne sera retenue.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv

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