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Ouverture exceptionnelle de la frontière « Zouj Bghal » entre le Maroc et l’Algérie pour accueillir 36 citoyens Marocains expulsés par l’Algérie 

Les autorités algériennes ont procédé, mercredi 22 janvier, à l’expulsion d’un nouveau groupe de jeunes Marocains par le poste-frontière de « Zouj Bghal », reliant Maghnia à Oujda, qu’elles accusent de tentative de « migration clandestine ». Ce passage, connu côté algérien sous le nom de « Centre Colonel Lotfi », devient une scène récurrente des renvois arbitraires orchestrés par Alger.

Selon l’Association Marocaine d’Aide aux Migrants en Situation Difficile, qui suit ce dossier de près, 34 jeunes ont été remis aux autorités marocaines. Ces derniers figurent parmi les centaines de Marocains portés disparus, emprisonnés ou détenus dans des conditions précaires en Algérie, un phénomène alarmant qui concerne plus de 450 cas recensés à ce jour.

Les jeunes expulsés sont originaires de diverses régions du Maroc, notamment Fès, Oujda, Taza, Taounate, Nador, Jerada, Taourirt, Rabat, Kelaat Sraghna, Midelt, Béni Mellal, Tétouan et Guercif. Certains d’entre eux avaient déjà purgé leur peine, tandis que d’autres ont été maintenus en détention administrative durant plus de cinq mois, soulignant la persistance de pratiques opaques du côté algérien.

L’association déplore les nombreuses entraves administratives et techniques qui compliquent le rapatriement de ces citoyens marocains et qu’elle s’efforce de dénoncer lors de forums internationaux. Ces questions ont d’ailleurs été abordées récemment à la Conférence Internationale sur les Disparitions et les Disparitions Forcées, tenue à Genève les 15 et 16 janvier derniers.

Cette nouvelle vague d’expulsions survient moins d’une semaine après un précédent renvoi de 36 jeunes Marocains par le même poste-frontière, la majorité d’entre eux étant également qualifiés par Alger de « candidats à la migration irrégulière ». Ces expulsions répétées illustrent la gestion controversée de la migration par le régime algérien et posent de sérieuses questions sur le respect des droits des citoyens marocains retenus de l’autre côté de la frontière.

La rédaction/Le7tv

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