L’ALGÉRIE S’EST DÉJÀ EFFONDRÉE,…MAIS SON RÉGIME S’OBSTINE DANS LE DÉNI !
L’Algérie n’est pas seulement un pays mystérieux, opaque et imprévisible, il est devenu, un pays dangereux pour la sécurité de ses voisins. État « artificiel », né en 1962 dans le sillage d’un départ précipité de l’occupant français, il n’a jamais su, ni voulu, se doter des fondations solides d’un véritable projet national et démocratique. Depuis les années 90, ce pays agonise sous le poids de ses propres contradictions, incapable d’affronter les vérités les plus élémentaires.
Socialement exsangue, politiquement moribonde et économiquement à l’agonie, l’Algérie s’accroche encore désespérément à ses vieilles chimères de l’ère « soviétique ». Un régime incapable d’évoluer, enfermé dans un cycle interminable d’arrogance et de propagande grotesque. Cet État, dirigé par une clique mafieuse de « Généraux » corrompus et assoiffés de pouvoir, s’est volontairement plongé dans un abîme d’instabilité et de déni.
La paralysie économique et sociale du pays est le fruit direct de ce régime militaro-mafieux, une véritable pieuvre tentaculaire qui a pillé les ressources nationales depuis la création de l’Algérie et ruiné son potentiel immense. Jadis, l’Algérie aurait pu prétendre à un avenir prospère ; aujourd’hui, elle n’est plus qu’un État en faillite, incapable même de garantir l’avenir immédiat de sa population.
Avec une monnaie nationale qui ne vaut plus rien et ses montagnes de billets imprimés sans aucune contrepartie économique, combien de temps encore le pays pourra-t-il acheter une paix sociale illusoire ? Les revenus du pétrole et du gaz s’effritent inexorablement, et les jours sont comptés avant que les caisses vides ne provoquent des émeutes incontrôlables dans les rues. L’inflation galopante et les pénuries légendaires en feront à coup sûr, un terrain fertile pour des révoltes massives.
Mais ce n’est pas tout : l’Algérie s’est déjà effondrée, socialement et financièrement, mais son régime, une mosaïque incohérente de clans rivaux, de généraux corrompus et de bureaucrates sans vision, se mure dans le déni le plus total. Ces factions contradictoires ne peuvent que s’autodétruire à terme, entraînant tout le pays dans leur chute.
Face à ce chaos prévisible, le Maroc doit redoubler de vigilance. Nous ne pouvons ignorer les conséquences potentielles de cet effondrement, dont les répercussions risquent de secouer dangereusement nos frontières de l’Est. Il nous appartient de renforcer nos défenses, d’anticiper le pire et de protéger notre stabilité contre le souffle dévastateur, de l’implosion ou l’explosion, d’un pays de 40 millions d’habitants.
Abderrazzak Boussaïd / Le7tv