Le délire complotiste d’Alger : Quand la junte militaire s’enfonce dans le ridicule
Décidément, la junte militaire algérienne n’en finit pas de surprendre. Ulcérée par le rapprochement stratégique entre la France et le Maroc, et encore plus par la reconnaissance Française de la Souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, elle s’adonne à un véritable concours de paranoïa. Le dernier épisode ? Une accusation rocambolesque portée contre la France, qui serait coupable de comploter pour déstabiliser l’Algérie à coups de djihadistes !
L’imaginaire fertile des « Généraux » Algériens :
Dans une manœuvre digne des mauvais scénarios d’espionnage, la chaîne publique AL24 News a révélé, le 7 décembre, un prétendu scandale impliquant la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) Française. Selon cette « révélation », un Algérien de 35 ans, présenté comme un ancien djihadiste repenti, aurait été recruté en 2022 pour infiltrer des groupes armés au Sahel avant de se voir ordonner, de recruter des djihadistes pour déstabiliser l’Algérie.
Évidemment, le prétendu « repenti » n’aurait rien fait de tout cela, préférant dénoncer ces ordres farfelus à la Sécurité Algérienne. Une histoire si grotesque qu’elle aurait pu en rester là, à usage interne pour alimenter la rhétorique anti-Française de la propagande officielle. Mais non, la junte a préféré l’amplifier sur la scène internationale, convoquant l’Ambassadeur de France pour un rappel à l’ordre surréaliste.
Un nationalisme pour masquer les échecs économiques et diplomatiques :
Cette accusation n’est que la dernière d’une longue liste de coups de théâtre visant à détourner l’attention des vrais problèmes du pays. Car il faut bien distraire le peuple quand l’économie s’effondre, que les libertés s’érodent, et que le pays reste enlisé dans une stagnation chronique.
La recette est bien connue : jouer la carte du nationalisme exacerbé en ressassant les « turpitudes françaises », réelles ou inventées. La presse aux ordres s’en délecte, entretenant un climat de méfiance et de haine contre le voisin d’outre-Méditerranée et son supposé « complice » marocain.
« La trahison de Macron » et l’obsession anti-Marocaine :
Depuis que le Président Français Emmanuel Macron a eu l’audace, le 30 juillet 2024, de reconnaître la souveraineté Marocaine sur le Sahara occidental, Alger est en crise existentielle. Ce revirement est vécu comme une trahison absolue. Pourtant, n’est-ce pas une reconnaissance logique et cohérente, dans la continuité des positions internationales favorables au plan d’autonomie marocain ?
Mais pour la junte algérienne, c’est un affront insupportable, tant le dossier saharien est instrumentalisé pour maintenir un semblant d’unité nationale autour d’une politique étrangère agressive. Soutenir le Polisario coûte que coûte est devenu l’obsession d’Alger, quitte à sacrifier ses relations diplomatiques avec des puissances clés comme la France.
Les rétorsions : absurdité et répression
Depuis la visite de Macron au Maroc en octobre, Alger multiplie les gestes de vengeance :
- Une polémique inutile contre Houris, le roman de l’écrivain franco-algérien Kamel Daoud, lauréat du Goncourt.
- L’arrestation arbitraire de l’écrivain et opposant Boualem Sansal, âgé de 75 ans, sous prétexte d’une vague « atteinte à la sûreté de l’État ».
Ces gesticulations révèlent un régime à bout de souffle, incapable de gérer ses contradictions internes autrement qu’en réprimant ses propres citoyens et en attaquant des ennemis imaginaires.
Quand la junte touche le fond…et creuse encore:
La junte militaire algérienne s’est enfermée dans une spirale d’isolement diplomatique et de dérives autoritaires. Accuser la France d’alimenter le djihadisme est non seulement absurde, mais aussi dangereux. Cela discrédite un peu plus un régime qui n’a jamais su offrir de perspectives crédibles à son peuple.
Le Maroc, lui, avance. Il bâtit des alliances solides, gagne en influence internationale, et récolte les fruits d’une politique cohérente et proactive. Pendant ce temps, Alger patauge dans le fantasme et l’autosabotage. Une chose est sûre : le véritable danger pour l’Algérie ne vient ni de Paris ni de Rabat, mais bien de son propre régime.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv