Les autorités algériennes autorisent enfin le rapatriement du corps d’Abdellatif Akhrif vers le Maroc
Après plus de cinq mois d’attente insoutenable, les autorités algériennes ont finalement consenti, tard dans la soirée du jeudi 12 décembre, à restituer le corps d’Abdellatif Akhrif, joueur emblématique de l’Ittihad de Tanger, disparu tragiquement en mer. Ce long calvaire, marqué par des lenteurs administratives et des blocages inexplicables, illustre une fois de plus l’inhumanité et l’inefficacité notoires de la junte militaire algérienne.
Un drame humain, une gestion déshonorante
Abdellatif Akhrif a disparu le 6 juillet 2024 lors d’une sortie en mer près de la plage de Restinga, au nord du Maroc. Le 8 août, son corps a été découvert sur une plage algérienne, mais ce qui aurait dû être une procédure simple s’est transformé en une saga kafkaïenne.
Malgré les efforts des autorités marocaines, qui ont rapidement transmis des échantillons ADN pour confirmer l’identité du défunt, les autorités algériennes ont traîné les pieds, multipliant les délais injustifiés et ajoutant à la douleur insoutenable de la famille et des proches du joueur.
Un mépris pour la dignité humaine
L’attitude des autorités algériennes dans cette affaire est révélatrice d’un régime incapable de faire preuve de compassion ou de respect des normes élémentaires de coopération transfrontalière. Ce mépris manifeste pour la dignité humaine témoigne d’un régime obsédé par des considérations politiques mesquines, même dans des circonstances où l’humanité devrait primer.
Une hypocrisie institutionnalisée
Alors que la junte militaire algérienne ne cesse de se targuer de principes humanitaires sur la scène internationale, ses actions, ou plutôt son inaction, démontrent le contraire. Le retard dans le rapatriement du corps d’Abdellatif Akhrif est un affront non seulement à sa famille, mais aussi à toutes les valeurs que l’Algérie prétend défendre.
Un appel à la solidarité régionale
Cet épisode tragique souligne l’urgence d’établir des mécanismes régionaux de coopération efficace pour éviter que des familles ne soient prises en otage par des considérations bureaucratiques ou des querelles politiques stériles. Abdellatif Akhrif méritait mieux. Sa famille méritait mieux.
Une lueur d’espoir malgré tout
Aujourd’hui, l’essentiel est que le corps du joueur puisse enfin reposer en paix dans sa terre natale. Mais le souvenir de cette injustice restera gravé comme un autre exemple des errements d’un régime algérien prisonnier de son arrogance et de sa vision déformée de la dignité humaine.
Que cette tragédie serve d’électrochoc pour appeler à une meilleure gouvernance et au respect des droits fondamentaux, dans l’intérêt des peuples de la région.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv