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Les sociétés Chinoises quittent, les unes après les autres, une Algérie au bord de la faillite générale

L’Algérie, sous le joug de la junte militaire, traverse une débâcle économique qui s’aggrave chaque jour. Dernier épisode en date : le retrait retentissant de plusieurs grandes entreprises Chinoises de projets stratégiques dans le pays, notamment dans les secteurs des phosphates à l’Est et de l’extraction du minerai de fer à l’Ouest. Ce désengagement, révélateur de la faillite systémique d’un régime à bout de souffle, porte un coup fatal aux ambitions économiques affichées par Alger.

Le mirage des promesses chinoises

En 2023, Abdelmadjid Tebboune avait fanfaronné à l’issue de sa visite en Chine, annonçant des investissements faramineux de 36 milliards de dollars dans des projets phares en Algérie. Pourtant, moins d’un an après, la réalité s’impose avec fracas : les deux groupes Chinois impliqués dans le méga-projet de phosphate à l’Est de l’Algérie, dans la région de Tébessa, ont décidé de plier bagage. Ce projet, évalué à plus de 30 milliards de dollars, symbolisait l’une des rares lueurs d’espoir d’un redressement économique.

Des justifications absurdes et une gestion calamiteuse

Face à cette humiliation internationale, le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, a tenté maladroitement de justifier cet échec, affirmant que les entreprises chinoises ne disposaient pas des capacités financières nécessaires pour mener à bien ces projets. Une déclaration aussi absurde qu’insultante, venant d’un régime qui s’enlise dans la corruption et l’incompétence. Les entreprises chinoises, reconnues pour leur puissance financière et leur expertise dans de tels projets, n’auraient jamais pris part à ces engagements si elles n’en avaient pas les moyens.

Ce retrait traduit clairement un manque de confiance croissant des investisseurs étrangers dans l’environnement économique algérien, gangrené par une instabilité politique chronique et une absence totale de vision stratégique.

Un pays au bord de la faillite

L’Algérie s’effondre aujourd’hui sous le poids d’une gestion autoritaire et désastreuse. La dépendance excessive aux hydrocarbures, l’incapacité à diversifier l’économie, et la répression des voix dissidentes ont transformé le pays en un désert économique.

L’échec de projets tels que celui du phosphate à Tébessa ou celui de l’extraction du minerai de fer à l’Ouest près des frontières Marocaines, illustre la faillite totale d’un régime incapable de créer un climat propice aux affaires. Ce départ des entreprises chinoises n’est pas un incident isolé, mais un signal fort d’un environnement devenu toxique pour les investisseurs étrangers.

Un peuple pris en otage

Pendant ce temps, le peuple algérien continue de subir les conséquences de cette gestion calamiteuse. Les ressources naturelles, qui devraient être un levier de développement et de prospérité, sont dilapidées ou laissées inexploitées, tandis que les citoyens font face à une pauvreté croissante et à un avenir incertain.

La junte militaire, en s’accrochant au pouvoir à travers la répression et la propagande, ne fait que précipiter l’Algérie dans un abîme dont il sera difficile de sortir. Mais les retraits successifs d’investisseurs étrangers montrent que le régime n’est plus seulement contesté en interne ; il perd également toute crédibilité sur la scène internationale.

Un avenir incertain

L’abandon de projets phares par des entreprises chinoises, connues pour leur pragmatisme économique, est un signal d’alarme pour l’Algérie. Tant que la junte militaire continuera à diriger le pays avec une main de fer et une vision archaïque, il est peu probable que l’Algérie parvienne à redresser la barre.

La communauté internationale doit ouvrir les yeux sur la catastrophe qui se joue en Algérie et sur le prix que le peuple algérien paie pour les erreurs d’un régime dictatorial. Quant à la junte, ses mensonges ne suffiront plus à masquer l’ampleur de son échec.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv

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