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Staffan De Mistura poussé vers la démission, au lendemain de la confirmation de la Souveraineté Marocaine sur son Sahara par les États-Unis 

Le théâtre diplomatique autour du dossier du Sahara Marocain semble arriver à un tournant décisif. Au moment où l’administration Trump renouvelle avec force sa reconnaissance de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, les projecteurs se braquent sur un homme devenu de plus en plus isolé et fragilisé : Staffan De Mistura, l’envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara.

Alors que ce dernier s’apprête à être reçu à Washington par Lisa Kenna, ambassadrice en charge des affaires politiques au Département d’État, des voix s’élèvent dans les cercles diplomatiques internationaux pour annoncer une probable démission de De Mistura, poussé vers la sortie par une pression grandissante venue des États-Unis, agacés par l’absence de résultats et la neutralité vacillante de l’émissaire Onusien.

Ce contexte intervient dans la foulée d’une rencontre de haut niveau, tenue le 8 avril, entre le sénateur Marco Rubio et le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita. Une rencontre à l’issue de laquelle la position américaine a été réaffirmée avec fermeté : le plan d’autonomie marocain, présenté en 2007, constitue la seule solution sérieuse, crédible et réaliste pour clore définitivement ce conflit artificiel. Un message clair, adressé autant aux terroristes du Polisario qu’à leur mentor algérien, qui persistent dans une logique d’obstruction nuisible et absurde.

Dans ce climat, la visite de Staffan De Mistura à Washington ressemble davantage à une convocation qu’à une mission diplomatique classique. Les signaux sont au rouge : l’homme, dont les déplacements récents à Rabat, Nouakchott, Alger et dans les camps de Tindouf ont été marqués par une absence de percées significatives, semble dépassé par les enjeux, prisonnier d’un rôle qui s’enlise dans l’improductivité.

Nombre d’analystes politiques considèrent d’ailleurs que l’absence de neutralité structurelle du processus onusien, doublée du blocage orchestré par le régime algérien, rend la mission de De Mistura pratiquement impossible. D’autant plus que les États-Unis, en tant que rédacteurs des résolutions du Conseil de Sécurité sur le Sahara, n’entendent plus tolérer la duplicité de certains acteurs ni les tergiversations stériles d’un envoyé qui peine à faire respecter la clarté des positions internationales.

L’heure est donc au bilan. Et ce dernier est accablant : depuis sa nomination, Staffan De Mistura n’a ni avancé, ni rééquilibré le processus, ni su imposer la réalité diplomatique que reconnaissent déjà les grandes puissances du monde.

Le Maroc, quant à lui, poursuit sa stratégie gagnante : une diplomatie constructive, un projet d’autonomie salué sur tous les continents, et un soutien international croissant qui ne laisse plus place à l’ambiguïté.

Face à cette dynamique irréversible, le régime algérien, enfermé dans sa posture de « guerre froide » à la Soviétique, et leurs terroristes du Polisario, instrument moribond d’une politique de sabotage régional, s’accrochent à un discours obsolète, rejeté par la communauté internationale. Et pendant que ces derniers s’enlisent, l’émissaire onusien, rattrapé par ses limites et la lassitude des grandes capitales, semble ne plus avoir d’autre choix que celui de la sortie.

Staffan De Mistura quittera-t-il son poste dans les jours à venir ? À Washington, certains n’attendent déjà plus sa démission,…ils l’exigent !

Abderrazzak Boussaid/Le7tv

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