Omar Hilal dénonce la junte militaire algérienne : “L’Algérie est la « mère des crises au Sahel » et doit ouvrir les yeux sur la vérité”
La scène internationale, une nouvelle fois, a assisté à la révélation des contradictions flagrantes de la junte militaire qui règne sur l’Algérie. Cette élite accrochée à un passé révolu, à un rêve chimérique de domination régionale, continue de s’enliser dans les méandres de la guerre froide. Omar Hilal, l’ambassadeur du Maroc auprès des Nations Unies, a lancé une attaque virulente contre ce régime oppresseur, exposant ses incohérences et son rôle toxique dans la région du Sahel.
Lors de la 79e session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York, Hilal a renvoyé l’Algérie à son rôle d’observateur passif de l’histoire, rappelant que la colonisation Espagnole du Sahara Marocain a pris fin sous les yeux de ce même pays, qui aujourd’hui tente désespérément de rouvrir des plaies cicatrisées depuis des décennies. Mais ce qui est encore plus pernicieux, c’est la manière dont l’Algérie manipule la question du Sahara pour dissimuler ses propres échecs internes, en particulier son incapacité à garantir la stabilité et la prospérité pour son propre peuple.
Le diplomate marocain n’a pas mâché ses mots face à l’arrogance d’un régime qui prétend soutenir les efforts des Nations Unies, tout en paralysant délibérément le processus de négociation sur le Sahara. “L’Algérie refuse catégoriquement de revenir à la table des négociations, bloquant ainsi toute possibilité de résolution pacifique”, a-t-il souligné avec fermeté. Cette attitude révèle une vérité accablante : l’Algérie n’a aucun intérêt à ce qu’une solution soit trouvée. Pour elle, la perpétuation du conflit est une stratégie de diversion, un écran de fumée derrière lequel la junte militaire cache son incapacité à répondre aux aspirations légitimes de son peuple.
Mais la vérité, comme l’a martelé Omar Hilal, ne peut être niée indéfiniment. Ce sont 199 États membres des Nations Unies qui soutiennent l’initiative marocaine d’autonomie, un soutien qui ne cesse de croître au sein même de l’Union Européenne. À cela s’ajoute l’ouverture de 29 consulats dans les villes de Laâyoune et Dakhla, symboles du soutien international massif au développement et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Pourtant, l’Algérie, aveuglée par ses propres illusions, refuse de reconnaître ces faits, préférant s’accrocher à ses chimères.
Mais le véritable scandale, le cœur de l’hypocrisie algérienne, réside dans son rôle de déstabilisateur majeur au Sahel. L’Algérie est la mère des crises dans cette région en proie au terrorisme, abritant des groupes extrémistes et leur offrant refuge et soutien sur son territoire. Ce régime n’a pas hésité, depuis des décennies, à jouer avec le feu du terrorisme, en formant des éléments du Polisario, et en leur permettant de lancer des attaques contre le Maroc depuis le territoire algérien. Cette complicité flagrante avec des organisations terroristes place l’Algérie comme un acteur central des tensions et de l’instabilité dans le Sahel.
Ce n’est plus un secret pour personne : la junte militaire algérienne, dans son aveuglement et son obstination, persiste à jouer un rôle destructeur dans la région, refusant toute évolution, toute ouverture, toute solution. Mais comme l’a souligné avec justesse Omar Hilal, le monde doit ouvrir les yeux sur cette réalité et cesser de laisser l’Algérie se cacher derrière un discours de façade. Car sous ce vernis, se cache une vérité bien plus sombre : un régime qui forme, finance et soutient des groupes terroristes, et qui n’a aucun scrupule à sacrifier la stabilité régionale pour servir ses ambitions archaïques.
Il est temps pour l’Algérie de changer de lunettes, comme l’a dit Omar Hilal. Il est temps pour ce régime de reconnaître les vérités évidentes : la supériorité du modèle de développement marocain au Sahara, le soutien international croissant pour l’autonomie, et son propre rôle funeste dans les crises qui dévastent la région du Sahel. Tant que la junte militaire au pouvoir en Algérie continuera de nier ces réalités, la paix et la prospérité resteront hors de portée pour la région.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv