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Présidentielle Américaine : Joe Biden renonce à se représenter à la Maison-Blanche !

Face à la détérioration de sa campagne et aux pressions au sein de son propre camp, le président démocrate de 81 ans Joe Biden ne sera finalement pas candidat à sa succession. Reste désormais la question de savoir qui pourrait prendre la relève dans la course à la Maison-Blanche.

L’issue semblait inévitable. Le président américain Joe Biden a annoncé ce dimanche 21 juillet renoncer à se présenter à l’élection présidentielle de 2024, une annonce choc survenant à moins de quatre mois du scrutin et après des semaines de remise en question de sa condition physique et mentale.

« Je pense qu’il est dans l’intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat », a déclaré le démocrate de 81 ans dans un communiqué, annonçant qu’il s’exprimerait à la nation dans la soirée.

Jeudi 18 juillet, le président américain de 81 ans Joe Biden s’était vu contraint de mettre sa campagne sur pause en raison du Covid-19, sur fond d’interrogations grandissantes sur sa santé physique et mentale. Le même jour, le « Washington Post » rapportait que Barack Obama, dont Joe Biden a été le vice-président, avait dit à des proches penser que son ancien acolyte devait « sérieusement évaluer la viabilité de sa candidature »
« Notre équipe n’envisage aucun scénario » où Joe Biden ne serait pas candidat en novembre, insistait pourtant, encore récemment, Quentin Fulks, un responsable de son équipe. Mais mercredi, Joe Biden avait pour la pour la première fois entrebâillée la porte à l’idée d’abandonner sa campagne, disant qu’il réévaluerait sa candidature si on lui diagnostiquait un problème médical.

Un débat calamiteux face à Trump

Fin juin, lors d’un calamiteux débat face à Donald Trump, il avait souvent peiné à articuler sa pensée, voire à finir ses phrases, tout en parvenant à démontrer sa maîtrise de dossiers internationaux notamment.

Les fuites – anonymes – se sont multipliées dans les médias américains, et plusieurs figures démocrates auraient remis en question, en privé, sa place dans la course à la Maison-Blanche, face au spectre d’une victoire en novembre de l’ancien président républicain Donald Trump.

Des observateurs craignaient par ailleurs qu’une mauvaise performance coûte non seulement la Maison-Blanche aux démocrates, mais aussi le Sénat et la Chambre des Représentants lors des prochaines législatives.
La rédaction/Le7tv

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