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« TROIS PETITS TOURS ET PUIS S’EN VONT » OU LES ILLUSIONS D’UN MAGHREB SANS LE MAROC !

C’EST LE BAL DES GUIGNOLS !…Le théâtre maghrébin nous offre une nouvelle pièce, à mi-chemin entre le comique et le pathétique. Lundi dernier, un mini-sommet, quelque peu dérisoire, s’est tenu à Tunis, réunissant les têtes dirigeantes de la Tunisie, de l’Algérie et d’un fragment de la Libye. L’objectif affiché ? Constater l’impossible sans le Maroc.

Dans ce ballet diplomatique de Guignols, l’Algérie tente désespérément d’imposer un nouvelle « danse » maghrébine, faisant fi du rejet de la Libye et de l’absence remarquée de la Mauritanie. Cet échafaudage politique n’a de cesse de nous rappeler l’intransigeance et l’isolement régional dans lequel l’Algérie s’enfonce.

Pourtant, dans cette farce diplomatique, une Mauritanie fidèle à ses principes refuse catégoriquement cette mascarade, préférant maintenir le Maghreb dans son intégralité. Les manœuvres diplomatiques de l’Algérie, même relayées par un Tunisien à ses ordres, n’y changeront rien.

À trop vouloir s’ériger en chef d’orchestre d’une symphonie maghrébine sans harmonie, l’Algérie s’expose au risque de l’humiliation. Les tentatives de pression sur la Mauritanie, les appels téléphoniques insistants et les faux semblants ne font que mettre en lumière l’isolement et l’impasse diplomatique dans laquelle se trouve le régime algérien.

Ce mini-sommet, voulu comme une affirmation de puissance régionale, sonne plutôt comme un rappel à l’ordre. Pendant que les dirigeants maghrébins s’égarent dans des chimères, le monde observe, parfois amusé, parfois consterné, les contorsions diplomatiques d’un régime en quête de légitimité.

À l’heure où l’Algérie essuie revers sur revers, que ce soit sur la scène footballistique africaine ou dans ses relations avec ses voisins, ce mini-sommet apparaît comme le dernier sursaut d’un régime aux abois, incapable d’accepter la réalité et condamné à l’isolement.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv

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