La chambre criminelle de première instance de la Cour d’Appel de Casablanca a condamné, mardi soir, les accusés dans l’affaire du meurtre du jeune Badr, à la peine capitale pour le principal mis en cause, et à différentes peines de réclusion contre les autres prévenus.
L’instance, dirigée par le magistrat Ali Tarchi a, ainsi condamné à mort le principal accusé, Achraf. R, pour meurtre avec préméditation précédé et accompagné d’autres crimes, tentative de meurtre avec préméditation, participation à un vol et usage de la violence, entre autres.
La même instance a également condamné l’accusé Amin R, qui avait indiqué qu’il conduisait le véhicule et avait écrasé le jeune Badr, au lieu du principal accusé, à la prison à vie, tandis que Abderrafik Z, a écopé de 25 ans de prison.
Le tribunal a de même condamné le prévenu Ahmed S. à une peine de 20 ans de prison, alors que Hamid A, parent du prévenu principal, qui avait transporté les mis en cause à la ville de Laâyoune avant qu’ils ne soient arrêtés par la police, a été condamné à 5 ans de réclusion.
A noter que plus tôt ce mardi, le vice-procureur général du Roi près la cour d’appel de Casablanca, avait réitéré la demande de parquet de condamner le principal accusé dans cette affaire à la peine capitale.
Il était également revenu sur sa qualification de criminel, soulignant que cette qualification ne relève pas de l’insulte ou de la diffamation, comme l’a indiqué sa défense.
Le représentant du ministère public a justifié l’utilisation de cette description en se référant à des versets du Saint Coran, affirmant que le parquet demeure serein et convaincu que la qualification de l’accusé, de criminel « est évidente dans la situation actuelle au vu du contenu de la vidéo projetée à plusieurs reprises devant le tribunal, outre les éléments de preuve certains qui l’accompagnaient ».
La rédaction/Le7tv
