Voici les conditions pour l’obtention du « Soutien Public à la Presse » écrite et électronique !
Dans le récent numéro du Journal Officiel, a été publié le Décret Gouvernementale détaillant les conditions et les modalités obtention du soutien public pour les secteurs de la presse, de l’édition, de l’impression et de la distribution.
L’objectif premier de ce décret est de favoriser la promotion de la lecture, de renforcer la diversité et d’apporter un soutien aux ressources humaines.
Selon ce décret, l’État octroie un soutien public sous forme d’aides financières aux secteurs de la presse, de l’édition, de l’impression et de la distribution, dans les limites des crédits annuels alloués à l’autorité gouvernementale chargée de la communication.
L’objectif global de ce décret est de renforcer les compétences humaines, d’encourager la formation et d’accompagner la qualification, favorisant ainsi la conclusion d’accords de travail entre les organes représentatifs des institutions de presse et les syndicats de presse. Il vise également à stimuler l’investissement, la modernisation de la production et de l’équipement, en plus de promouvoir le développement de l’impression de la presse nationale et d’améliorer les infrastructures de distribution.
Les bénéficiaires de ce soutien public sont les institutions de presse, les imprimeries et les sociétés de distribution, toutes soumises à la législation marocaine. Les institutions intéressées doivent également être en conformité avec les obligations fiscales.
En ce qui concerne les journaux électroniques souhaitant bénéficier du soutien public, le décret établit des conditions strictes. Ils doivent maintenir en permanence, en plus du directeur de la publication, un effectif de 4 journalistes professionnels pour les petites entreprises, 9 pour les entreprises de taille moyenne, et 14 pour les entreprises non classées.
Le décret stipule également que le journal électronique doit être édité par une institution n’étant pas éditrice d’un journal papier, avoir un caractère d’intérêt général, et ne pas se spécialiser dans la couverture de catégories spécifiques telles que le secteur, l’académique ou l’institutionnel.
De plus, le contenu du journal électronique spécialisé ne doit pas excéder 30% de sa surface publicitaire totale. Au moins la moitié du contenu médiatique produit doit être de production interne.
En outre, le journal doit être publié régulièrement et sans interruption pendant au moins deux ans, être référencé sur au moins un moteur de recherche Internet, et disposer de données statistiques permettant de mesurer et de suivre le nombre de visiteurs sur diverses plateformes de médias sociaux.
Abderrazzak Boussaid /Le7tv