Le Maroc classé 1er en Afrique, en terme de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication
Le Maroc arrive en tête du classement de l’Indice de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication (IDI) de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), avec un score de 85,1, selon le dernier rapport de l’organisme au titre de l’année 2023.
Aussi, le Royaume devance des pays comme l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Rwanda et le Kenya, selon un classement d’Insider Monkey, spécialiste de l’investissement. le Maroc est présenté comme, le pays le plus avancé technologiquement sur le continent africain. Avec un score total de 208, le Maroc occupe la première place sur 15 pays.
Ce score de 85,1 dépasse la moyenne mondiale située à 72,8 sur 100, ainsi que la moyenne en l’Afrique située à 47,4, ressort-il de ce rapport intitulé « Mesurer le développement numérique : l’indice de développement des TIC 2023 ».
Par indicateur, le Maroc dépasse largement la moyenne mondiale (qui est de 70,5%) en ce qui concerne le pourcentage des « Individus utilisant internet », et enregistre un taux de 92,8%.
Pour ce qui est des « Ménages disposant d’un accès internet à domicile » et de la « Couverture 3G/4G », dont les moyennes mondiales respectives sont situées à 70,8% et 92,5%, le Royaume reste bien positionné avec des taux respectifs de 90,7% et 99,2%.
Par ailleurs, ledit rapport souligne que parmi les 10 économies dont le score IDI est supérieur à 95, quatre appartiennent aux États Arabes, trois à l’Europe (Danemark, Estonie, Finlande), deux à l’Asie-Pacifique et une aux Amériques.
De même, dans le groupe Asie-Pacifique, il existe un écart de 69 points entre le pays le plus performant (98,4) et le moins performant (28,9). Vingt-cinq des 33 économies africaines incluses dans l’IDI obtiennent un score inférieur à 50 points.
L’IDI prend en considération deux types de connectivités : universelle et significative. La première prend en compte la connectivité des personnes, ménages et communautés, indépendamment de leur situation, urbaine ou rurale, de leur genre et de leur niveau d’éducation.
La connectivité significative, quant à elle, dépend de plusieurs facteurs, appelés « facilitateurs de connectivité ». Il s’agit notamment de l’infrastructure, de l’accessibilité financière, des appareils, des compétences, de la sûreté et de la sécurité, qui jouent un rôle important dans l’amélioration de la connectivité.
La rédaction /Le7tv