L’Algérie suffoque après l’effondrement brutal du prix du gaz et du pétrole : Un régime à bout de souffle et un peuple sans espoir

Ce début du mois d’avril 2025, restera gravée dans l’histoire (courte…très courte) de l’Algérie, par l’effondrement total et attendu de son « modèle économique », défendu depuis 1962, par sa junte militaire mafieuse au pouvoir.
C’est une véritable catastrophe économique qui se profile à l’horizon pour l’Algérie. Avec la chute des prix du pétrole et du gaz sur les marchés internationaux, des réserves d’hydrocarbures en nette diminution et une économie dépendante à 96% (voire 98%) des exportations de pétrole et de gaz, l’Algérie se dirige tout droit vers une banqueroute inévitable.
Depuis 1962, la dépendance de l’Algérie aux hydrocarbures est tout simplement suicidaire. En 2023, plus de 96% des exportations algériennes provenaient de ce secteur, tandis que les exportations « hors hydrocarbures » ne dépassaient pas le chiffre dérisoire de 1 milliard de dollars. Ce « modèle économique », profondément vulnérable et non diversifié, repose entièrement sur les fluctuations du marché international du pétrole et du gaz. Mais aujourd’hui, en ce début du mois d’Avril 2025, avec une chute vertigineuse des prix et l’épuisement accéléré des puits algériens qui s’assèchent (un secret de Polichinelle), la situation devient insoutenable.
Il faut dire qu’à partir de cette année 2025 et selon les experts, l’Algérie ne pourra plus exporter ni pétrole ni gaz. Pourquoi ? : Parce que la consommation énergétique interne explose, en raison d’une démographie galopante et des besoins croissants de la population. En 2020, la consommation nationale de pétrole dépassait déjà, les 500.000 barils par jour, soit près de la moitié de la production quotidienne du pays, estimée à un million de barils. Le calcul est simple : à ce rythme, l’Algérie n’aura plus rien à vendre à l’export, et si en plus les prix du baril sont au plus bas, alors c’est une catastrophe pire que celle qu’a connu et que connait toujours le Venezuela…Un triste exemple !
Avec cette crise économique et sociale imminente, les tensions en Algérie vont inexorablement s’aggraver. Avec une inflation exponentielle et un pouvoir d’achat en chute libre, la situation sociale va devenir intenable. Les responsables politiques algériens semblent vivre dans un monde parallèle, débitant des discours déconnectés de la réalité et promettant des utopies inaccessibles, s’autoproclamant même « la 3ème puissance économique mondiale » !!! (oui, vous avez bien lu)…Le peuple, quant à lui, subit une régression sans précédent.
La colère gronde. Une économie en léthargie, une société appauvrie, et une jeunesse privée d’avenir : voilà le cocktail explosif qui menace la stabilité du pays, qui risque l’implosion à tout moment.
Un avenir sans pétrole, sans gaz… et sans espoir :
L’Algérie, autrefois riche en ressources naturelles, est aujourd’hui plongée dans une crise énergétique majeure. En l’absence de diversification économique, le pays est condamné à un avenir sans pétrole, sans gaz… et sans espoir. La junte militaire, qui a longtemps profité de la manne pétrolière pour asseoir son pouvoir, va devoir faire face à une réalité brutale : sans ressources à exporter, il ne pourra plus financer son appareil répressif, ni calmer les revendications sociales.
La fin inévitable d’un régime:
L’histoire nous a montré que les régimes autoritaires qui refusent le changement finissent par tomber, sous le poids de leur propre incompétence. La junte militaire algérienne, qui a pris en otage toute une nation, ne fait pas exception. En refusant de diversifier l’économie, en réprimant la liberté d’expression et en truquant les élections, elle ne fait que précipiter sa propre chute.
Le peuple algérien mérite mieux. Il mérite un gouvernement qui le respecte, une économie qui le soutienne et une démocratie qui le représente. La junte militaire, quant à elle, doit comprendre que son règne touche à sa fin. L’Algérie ne peut pas continuer à vivre dans l’illusion, alors que tout autour d’elle, le monde avance.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv