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La France accorde le statut de réfugié politique à l’opposant algérien, condamné à mort par contumace, « Amir DZ » !

Amir DZ, célèbre youtuber et opposant algérien, a obtenu le statut de réfugié politique en France, infligeant ainsi un revers important à la junte algérienne qui cherchait à l’extrader par le biais de procès et de notices rouges d’Interpol. Cette décision pourrait entraîner une nouvelle crise avec la France.

Le blogueur algérien, également dissident du régime, connu sous son vrai nom Amir Boukhors, est devenu une figure majeure de l’opposition au régime algérien ces dernières années. Il fait l’objet de neuf demandes d’extradition et de plusieurs condamnations par contumace en Algérie, y compris une condamnation à mort.

Face à la pression croissante et aux nombreux procès auxquels il doit faire face, Amir DZ s’est éloigné des réseaux sociaux ces derniers mois. Le régime algérien a déployé d’importants efforts pour tenter de l’extrader, lui qui a exposé au grand public les rouages de ce système, révélant les actions du régime en collaboration avec la milice du Polisario, au détriment des intérêts des Algériens et du Maroc.

En 2022, la justice française a rejeté toutes les demandes d’extradition émises par l’Algérie à l’encontre d’Amir DZ. Aujourd’hui, après une bataille acharnée, il obtient enfin le statut de réfugié politique en France, ce qui lui offre une protection contre son propre pays.

Amir DZ avait fait la demande de ce statut en 2020, en réaction aux incessantes demandes d’extradition émanant d’Alger. Dans l’attente d’éclaircissements, la justice française l’avait placé sous contrôle judiciaire.

Ce statut de réfugié politique lui a été accordé le 2 octobre par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), selon le site Africa Intelligence. La justice française a rejeté toutes les accusations formulées par les autorités algériennes, soulignant leur manque de fondement.

Amir DZ était accusé, entre autres, d’adhésion à un groupe terroriste dans le but de répandre la terreur, d’éloges d’actes terroristes, et d’adhésion à un groupe terroriste visant à nuire aux intérêts de l’Algérie.

Suite à cette décision, la France tente de ménager le régime algérien. Des mouvements diplomatiques se sont multipliés ces derniers jours.

Quelques jours après cet événement, qui a dû secouer le régime algérien, l’ambassadeur français à Alger, Stéphane Romatet, a été reçu le 18 octobre par le président algérien Abdelmadjid Tebboune pour lui remettre un message écrit d’Emmanuel Macron. De plus, Paris a fait appel au ministre français de l’Intérieur, Gérard Darmanin, pour apporter son soutien. Ce dernier a également été reçu par le président algérien le 5 novembre afin d’expliquer les justifications de la France face à cette situation, qui dépasse largement l’affaire d’Amira Bouraoui, à l’origine d’une brouille diplomatique entre Alger et Paris.

D’autres personnalités publiques, journalistes, blogueurs ou opposants algériens exilés sont également dans le viseur des autorités algériennes. Parmi eux se trouvent Abdou Semmar, Hichem Aboud, Anouar Malek, qui ont en commun leur position favorable au Maroc, que ce soit en appelant à la réconciliation et à l’unité, en mettant en lumière les manœuvres algériennes menaçant l’intégrité territoriale du Maroc, ou en critiquant la milice du Polisario et les milliards de dollars du contribuable algérien investis dans cette organisation terroriste.

La rédaction /Le7tv

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