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Le Maroc pourrait confier à l’Espagne, le développement de son réseau de Trains à Grande Vitesse, Casablanca-Marrakech-Agadir !

Le Maroc pourrait confier à l’Espagne les marchés de son réseau ferroviaire à Grande Vitesse sur le tronçon : Casablanca-Marrakech-Agadir. Cette déclaration a été faite par la Directrice de l’Assemblée Générale du Conseil Économique Maroc-Espagne (CEMAES) lors d’une conférence à Bilbao. Cette proposition a été chaleureusement accueillie par les hommes d’affaires Espagnols présents au Palacio Euskalduna.

Selon la directrice générale de CEMAES, Houda Bneghazi, il existe de vastes opportunités de coopération bilatérale entre le Maroc et l’Espagne dans le domaine du transport et des infrastructures en prévision de la Coupe du Monde 2030. Cependant, aucun accord définitif n’a encore été conclu, et d’autres pays se sont également portés candidats pour le développement du train à grande vitesse (TGV). Parmi eux, le Japon, qui n’est pas le seul rival de l’Espagne dans cette course. La France, qui a inauguré la première ligne à grande vitesse au Maroc il y a sept ans, constitue une autre concurrente de taille.

Le protocole d’accord envisage une coopération dans le domaine du développement de l’infrastructure ferroviaire, de l’entretien des trains et des wagons, de la conception d’ateliers, de la formation du personnel ferroviaire, ainsi que de la mise en place et de l’exploitation de systèmes de gestion du trafic ferroviaire. Le Maroc a l’intention d’investir près de 35 milliards d’euros d’ici 2040 pour la réalisation de 1 100 kilomètres de lignes à grande vitesse.

La coopération bilatérale ne s’arrête pas là : les deux pays ont pour projet la construction d’un tunnel sous-marin reliant l’Espagne et le Maroc, plus précisément Casablanca et Madrid, d’ici 2030.

Selon le journal espagnol La Razon, les travaux de construction de cette liaison maritime devraient être achevés d’ici cinq ans, avant le début de la Coupe du Monde 2030. La Société espagnole d’études pour la communication fixe à travers le détroit de Gibraltar (SECEGSA), en charge du projet, a récemment affirmé que les dernières études liées aux futures infrastructures confirment non seulement la faisabilité du projet, « mais aussi la possibilité de le mener à bien d’ici cinq ans ».

Il convient de noter que le gouvernement espagnol avait accordé l’année dernière une subvention de 750 000 euros à l’entreprise Segecsa dans le cadre du budget 2023, pour la réalisation des études liées au projet de connexion continentale entre Rabat et Madrid. La Société espagnole considère ce soutien comme une avancée significative et se tourne vers une entreprise allemande spécialisée dans les études de tunnels sous-marins.

Le journal espagnol rapporte qu’après la récente visite du Premier ministre Pedro Sanchez à Rabat en avril dernier, et sa rencontre avec le Roi Mohammed VI, « de nombreux médias locaux ont salué la rencontre et la possibilité de relancer d’anciens projets suspendus entre les deux monarchies, dont la construction d’un tunnel ferroviaire reliant les deux rives du détroit ».

Suite à la clôture du Forum économique de la XIIe Réunion de haut niveau Maroc-Espagne (RAN) en février, Pedro Sánchez a souligné que « le Maroc investit massivement dans des projets uniques » tels que le port de Tanger, le train à grande vitesse et la station d’épuration d’Agadir, « contribuant ainsi à la modernisation de l’économie marocaine » et encourageant les entreprises espagnoles à y participer, indique le média espagnol elEconomista.

La rédaction /Le7tv

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