Maroc-Banque Mondiale: Prêt de 450 millions de dollars pour l’amélioration des soins de santé
La Banque Mondiale a approuvé un prêt de 450 millions de dollars pour soutenir le Maroc à mettre en œuvre sa « réforme de la santé ambitieuse » visant l’amélioration de l’accès à des soins de santé de qualité. « Le Maroc met actuellement en œuvre l’une des réformes du système de santé les plus ambitieuses et les plus complètes au monde, démontrant ainsi son engagement à développer le capital humain », a indiqué l’institution financière internationale dans un communiqué publié lundi.
« L’amélioration de l’accès à des soins de santé de qualité pour tous est une condition essentielle pour assurer un développement socio-économique inclusif et une accumulation du capital humain », souligne le directeur pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale, Jesko Hentschel.
Il a ajouté que ce prêt permettra d’établir les bases d’un système de santé « capable de mesurer et d’améliorer continuellement l’accès aux soins et la qualité des prestations pour tous ».
Selon la Banque mondiale, le programme permettra d’atteindre ces résultats grâce à une approche multi facettes. Il s’agit notamment d’étendre la formation pour renforcer les capacités des professionnels de la santé, de créer des incitations à la performance pour la lier à la rémunération, de rendre les services de santé plus accessibles dans les zones où les besoins sont les plus importants et d’améliorer l’accès à des services de santé primaire de qualité et à des évaluations régulières de la qualité des soins à l’échelle régionale. Ce programme renforcera également la gouvernance du système de santé grâce à des réformes visant à décentraliser les systèmes, à améliorer les modalités de paiement et à renforcer les plateformes pour le partage des connaissances et l’amélioration des données sanitaires.
« Cette réforme améliorera les résultats en matière de santé et procurera des avantages économiques à tous en améliorant la prestation des services de santé et l’expérience des patients et en renforçant les fondements d’un système de santé de haute qualité », explique Denizhan Duran, économiste santé et responsable du programme à la Banque mondiale.
La rédaction /Le7tv