Société

La restauration de la Mosquée Assounna à Casablanca se fait avec un minimum de modifications :

Le ministère des Habous et des Affaires Islamiques a assuré, vendredi, que l’opération de restauration en cours de la Mosquée Assounna à Casablanca se fait avec un minimum de modifications et sans atteinte à son intégrité architecturale.

Dans une mise au point en réaction à un communiqué de l’Association Casamémoire qui qualifie cette opération de restauration, supervisée par le ministère des Habous et des Affaires Islamiques, comme étant ”une dégradation du patrimoine casablancais”, le ministère souligne que les études réalisées pour la restauration de cette mosquée prennent en considération sa valeur architecturale et patrimoniale, ajoutant que l’architecte chargé du chantier a privilégié une technique reposant sur un minimum de modifications et respectueuse de l’intégrité structurale et architecturale de la mosquée.

Tout en rappelant que le ministère a mis en œuvre ces dernières années une stratégie de restauration et de conservation selon les normes internationales, la mise au point précise que les travaux prévus dans le cadre de cette opération de restauration se limitent seulement à des travaux de réfection et de rénovation portant notamment sur le revêtement du sol à l’identique, la reconstruction du toit de la salle de prière, la réhabilitation du système de sonorisation et des réseaux d’électricité et d’assainissement, ou encore la salle d’ablution, outre les travaux de menuiserie et de peinture.

A cet égard, le ministère fait savoir que le rapport d’expertise sur la solidité de la toiture de la salle de prière réservée aux femmes, réalisée par le bureau d’études ”SG concept” et le Laboratoire méditerranéen du bâtiment et des routes (LMBR), a relevé de “sérieuses dégradations au niveau de la toiture” qui menace de s’effondrer et a recommandé, en conséquence, sa reconstruction à l’identique de son apparence structurale comme cela est en vigueur dans les opérations de restauration des monuments historiques.

Quant aux autres structures et composantes du bâtiment, la commission chargée du suivi du chantier a veillé à leur préservation, poursuit la mise au point.

Et de conclure que contrairement aux propos contenus dans le communiqué de l’association, le ministère des Habous et des Affaires Islamiques est conscient de la valeur inestimable de ce patrimoine religieux, un style architectural en vogue au 20ème siècle et l’un des témoignages de l’architecture brutaliste dans les édifices religieux au Maroc.

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