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Embourbé dans un scandale criminel, l’ennemi numéro 1 du Maroc, le Président Sud Africain sera-t-il destitué ce mardi ?

Le Président Sud-Africain Cyril Ramaphosa, fait l’objet d’une plainte depuis juin dernier, déposée dans un commissariat par un opposant politique, l’accusant d’avoir tenté de dissimuler un cambriolage à Phala Phala en 2020, en ne le signalant ni à la police ni au fisc. Or à cette occasion, les cambrioleurs avaient trouvé 580.000 dollars en espèces cachés sous les coussins d’un canapé !…

   

Une commission indépendante désignée par le Parlement a estimé dans un rapport remis la semaine dernière que le président « a pu commettre » des actes criminelles contraires à la Loi et à la Constitution.

Dans la foulée de la remise du document à la Présidente de l’Assemblée, Cyril Ramaphosa a envisagé un moment  de jeter l’éponge, selon plusieurs sources politiques. Avant de se raviser et de clairement écarter l’éventualité d’une démission au cours du week-end, mettant fin à plusieurs jours d’incertitude.

Dans une contre-attaque, il a saisi la Cour Constitutionnelle pour faire annuler le rapport. Dans le recours remis à la juridiction suprême, il réclame que le document soit « revu, déclaré illégal et pas pris en considération ».

L’ANC se réunira le 16 décembre prochain pour désigner son prochain président en 2024, si toutefois le Parti, de plus en plus contesté, était vainqueur des législatives. Majoritaire au Parlement depuis 1994, l’ANC, plombé par la corruption et une guerre de factions, choisit le toujours le Chef de l’Etat en exercice depuis l’avènement de la démocratie sud-africaine.

Détendu et tout sourire, M. Ramaphosa est apparu un court instant lundi au centre de conférences où s’est tenue la réunion de l’organe exécutif de l’ANC. Les débats se sont ensuite tenus sans lui.

Il a été accueilli par une poignée de partisans aux couleurs de l’ANC, en vert, noir et or, portant des pancartes: « Ramaphosa est notre président ». Quelques-uns de ses détracteurs étaient également présents, réclamant sa démission.

Le rapport parlementaire a été largement critiqué par des experts en droit, arguant que ses conclusions s’appuient sur du « ouï-dire » et multiplient les suppositions. Mais le texte soulève aussi de vraies questions sur la version des faits avancée par le président.

Selon lui, l’argent liquide volé provenait de la vente à un homme d’affaires soudanais de vingt buffles. Mais pourquoi l’argent n’a-t-il pas été déposé dans une banque ? Et pourquoi les buffles vendus se trouvent-ils toujours dans la propriété du président près de trois ans plus tard ?

« Il existe de sérieux doutes quant à savoir si les devises étrangères volées proviennent bien de leur vente », conclut le rapport.

Le premier parti d’opposition, l’Alliance Démocratique (DA), a réitéré sa demande d’élections anticipées. Le Parti radical de gauche des Combattants pour la Liberté Économique (EFF) a de son côté réclamé que M. Ramaphosa soit « arrêté » !…

La rédaction /Le7tv

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