La défaite « assurée » de Joe Biden aux élections législatives du 8 novembre, annonce le grand retour de Donald Trump !
C’est un test majeur pour n’importe quel président américain récemment élu. Une évaluation de son bilan par les électeurs, deux ans après sa prise de fonction. Et une répétition générale de la grande bataille à suivre vers une éventuelle réélection. Pour Joe Biden, les élections de mi-mandat, ou « midterms », n’échappent pas à la règle et seront capitales quant à son avenir politique à la Maison-Blanche.
Tous les Américains sont invités aux urnes mardi 8 novembre, pour élire leurs représentants à la Chambre et une partie du Sénat, mais aussi des fonctions exécutives, législatives et judiciaires locales.
Ces élections sont généralement perçues comme un référendum sur l’action du président. Elles sont ainsi presque toujours défavorables au parti au pouvoir, à l’exception de 1934, en pleine grande dépression , et de 2002, dans un contexte d’union nationale après les attentats du 11 septembre. En 2018, Donald Trump avait par exemple perdu 38 sièges à la Chambre mais avait remporté trois sénateurs supplémentaires.
Avec seulement 41% d’opinions favorables selon les sondages, Joe Biden devrait subir le même sort que ses prédécesseurs. Ses très courtes majorités, à la Chambre des représentants comme au Sénat, sont menacées. Le basculement d’une ou même des deux assemblées pourrait compliquer la suite de son mandat et entraver ses projets.
Comme tous les deux ans, l’ensemble des 435 sièges de la Chambre des représentants va être remis en jeu. Si les démocrates disposent en ce moment de 220 sièges contre 212 pour leurs adversaires républicains (et trois vacants), la tendance devrait logiquement s’inverser. À titre de comparaison, lors de ses premières élections de mi-mandat, Barack Obama avait perdu 64 sièges, submergé par une « vague » républicaine.
Selon les projections, le parti de Donald Trump a 81% de chances de remporter une majorité à la Chambre basse du Congrès. Une quarantaine de districts « disputés » seront au cœur de la bataille électorale dans les États les plus peuplés (Californie, Texas, New York) et les plus indécis (Pennsylvanie, Michigan).
En cas de victoire, les républicains ont d’ores et déjà annoncé leurs intentions : tenir des auditions sur les origines de la pandemie du Coronavirus, le retrait d’Afghanistan ou les enquêtes du ministère de la Justice sur l’ancien président Donald Trump. Leur programme contient également des baisses d’impôts et la réduction des dépenses publiques.
La rédaction /Le7tv