Le Festival International du Film de Marrakech rend hommage à quatre stars du cinéma mondial
Fidèle aux cinéastes dont elle croise le chemin, elle a été l’égérie de Derek Jarman puis de Luca Guadagnino, et collabore régulièrement avec Jim Jarmusch, Wes Anderson et Joanna Hogg. Capable de toutes les transformations, elle traverse les genres et les personnages, surprend et excelle à chaque fois, et mène depuis plus de 30 ans, une carrière hors normes qui fait d’elle l’une des figures les plus passionnantes du cinéma contemporain.
« Je suis très touchée de recevoir cet honneur de la part du Festival de Marrakech, que j’aime et admire profondément. C’est une immense joie de retrouver mes amis afin de fêter cette rencontre exceptionnelle du cinéma mondial et l’éternelle complicité entre les cinéphiles du monde entier, et de retrouver ce magnifique public. Je vous en suis profondément reconnaissante », a déclaré l’actrice et productrice écossaise.
Découvert dans les années 90 avec son premier film, Little Odessa, qu’il a réalisé à l’âge de 25 ans, James Gray s’est tout de suite imposé comme un cinéaste incontournable, parmi les plus doués de sa génération. Auteur de plusieurs chefs – d’oeuvre tels que The Yards, La nuit nous appartient et Two Lovers, James Gray s’est construit une place à part, à la frontière du cinéma indépendant et des studios. Héritier brillant du Nouvel Hollywood, cinéphile érudit, il est l’auteur d’une oeuvre naturaliste et intimiste, traversée par les relations filiales et amoureuses, les personnages d’outsiders et les choix existentiels.
“Merci au Festival du Film de Marrakech de me faire l’immense honneur de me remettre le Prix de l’Etoile d’or. Je suis également très heureux de présenter mon film Armageddon Time aux festivaliers marocains. C’est un film éminemment personnel qui non seulement reflète certains aspects de mon enfance, mais qui regarde aussi vers l’avenir et dresse le portrait de certaines problématiques et injustices qui perdurent dans notre monde actuel. Merci de reconnaître ces sujets qui, pour la plupart, sont présents dans tous mes films, et de me faire un tel honneur. ” a-t-il affirmé dans une déclaration officielle.
Véritable pionnière du cinéma marocain, Farida Benlyazid a de nombreux accomplissements à son actif, qui ont fait d’elle une figure centrale du cinéma national. Elle est la première femme marocaine à se lancer dans la production d’un film, une scénariste accomplie qui a écrit plusieurs classiques tels que Poupées de roseaux, Badis et À la recherche du mari de ma femme, et la réalisatrice d’une oeuvre traversée par les questions de la spiritualité, la place de la femme dans la société et la quête de justice et de vérité. Artiste libre et indépendante, Farida Benlyazid a ouvert la voie à de nombreuses réalisatrices marocaines qui ont vu en l’auteur d’Une porte sur le ciel et Ruses de femmes, une inspiration et un modèle.
“Je remercie SM le Roi Mohammed VI, pour avoir créé cette belle fête qui réunit les membres de la famille du cinéma marocain, avec ceux du monde entier.
Je remercie Son Altesse Royale Le Prince Moulay Rachid, c’est un grand honneur de recevoir cet hommage, après avoir été membre du jury lors de la première édition. Comme je remercie tous les organisateurs du Festival, de m’avoir invitée chaque année. J’aime particulièrement ce Festival qui promeut les premières et deuxièmes oeuvres de leurs auteurs. Au fil des ans, j’ai eu le bonheur de voir des films merveilleux, la sélection y a toujours été excellente. Et c’est avec une grande émotion que j’attends de vous y retrouver ”, a-t-elle affirmé dans le cadre de sa participation au Festival.
En l’espace d’une décennie, Ranveer Singh a connu une ascension éclair et s’est imposé comme l’un des acteurs les plus talentueux de Bollywood et une star dont la popularité dépasse les frontières de son pays. Au Maroc et à Marrakech en particulier, le cinéma indien compte de très nombreux admirateurs et Ranveer Singh fait partie des personnalités les plus appréciées. Acteur caméléon, il s’est particulièrement distingué dans Gully Boy, film jalon de sa carrière, où il joue un apprenti rappeur venu d’un quartier défavorisé ou dans des productions de Sanjay Leela Bhansali comme Bajirao Mastani où il campe un empereur du 18e siècle. Ranveer Singh bouleverse les codes du cinéma indien et montre une voie nouvelle, celle d’une masculinité décomplexée à l’énergie communicative.