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Gouvernement d’Akhannouch: Un bilan de réalisations, globalement positif !

Dans une conjoncture internationale très difficile, à cause notamment des conséquences de la pandémie du Covid dans le monde et de la crise Ukrainienne, le bilan du Gouvernement Akhannouch, reste globalement positif si ce n’est quelques légères contre-performances.

L’une des actions principales du Gouvernement d’Akhannouch durant cette période a été la sauvegarde et la préservation du pouvoir d’achat des ménages. Ainsi, le gouvernement a doublé, dans un premier temps, le budget de la caisse de compensation, porté à 32 milliards de DH, afin de maintenir les prix du gaz butane, du blé tendre et du sucre. Il a également accordé une subvention de 3,5 milliards de DH aux professionnels du transport pour les aider à faire face à la hausse des prix du carburant. Cette aide directe devrait atteindre 5 milliards de DH d’ici la fin de l’année.

Dans un autre registre, le Gouvernement d’Akhannouch a mis en œuvre un programme d’aide aux agriculteurs pour faire face à une année de sécheresse des plus dures que le Maroc ait connue depuis des décennies. Il est, de même, intervenu aussi rapidement que possible pour venir en aide aux personnes affectées par les feux de forêts. A peine ces feux maîtrisés que l’Exécutif avait déjà débloqué 290 millions de DH pour le reboisement de 3900 hectares, venir en aide aux personnes dont le cheptel a été affecté et aux apiculteur et créé en même temps 1000 postes d’emploi dans les zones touchées.

Rappelons que le Gouvernement d’Akhannouch, a pris ses fonctions au début d’une année difficile avec une croissance qui ne dépasserait sans doute pas 1% contre 3,2 % comme chiffre prévisionnel sur lequel est basé la loi de Finances. Une réalité qui, en toute logique, devait se répercuter négativement sur le marché du travail. Heureusement, ce n’est pas le cas grâce notamment aux programmes « Forsa et Awrach », lancés par le Gouvernement. Le premier programme porte sur le financement de la création de 10.000 entreprises avec en prime des dizaines de milliers d’emplois. Quant au second programme, il a pour objectif de créer 250.000 emplois en deux ans. « Awrach » avance aujourd’hui avec une cadence dépassant 70% des prévisions dans quatre régions, avec un pic de 88% dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Elle dépasse les 30% dans cinq autres régions, dont Laâyoune-Sakia Al Hamra avec 41%.

Outre le programme Intelaka, toujours en cours, les subventions publiques accordées au secteur agricole et au tourisme, ont contribué également à sauver des centaines de milliers d’emplois. Il s’agit d’une enveloppe de 2 milliards de DH injectée dans le secteur touristique et 10 milliards de DH destinés aux zones rurales pour aider les agriculteurs à faire face aux effets de la sécheresse.

Notons aussi l’engagement du Gouvernement d’Akhannouch pour le soutien de l’écosystème économique avec, en premier, le règlement des arriérés de la TVA, l’adoption d’un projet de loi-cadre portant nouvelle charte d’investissement et une nouvelle législation en matière des délais de paiement. Tout cela devrait se répercuter directement sur la trésorerie des entreprises et leur capacité de se développer et d’investir.

Le Gouvernement d’Akhannouch a pu faire face à la décision algérienne de fermer le Gazoduc Maghreb-Europe. Ainsi, l’Exécutif a négocié avec brio sa première entrée au marché gazier international. Ce qui n’est pas peu dans un contexte de tensions justement sur le marché international de l’énergie.

Rappelons aussi les grands chantiers sur lesquels a planché le Gouvernement d’Akhannouch dès son investiture à savoir, la généralisation de l’AMO, puisque l’exécutif s’est empressé de finaliser le cadre législatif avec l’adoption de pas moins de 22 décrets, ce qui ouvre la voie à 11 millions  de Marocains pour bénéficier d’une couverture médicale.

Sans oublier la réforme du système de l’enseignement et de la santé. L’objectif étant de mettre en place un système de soins performant et d’arriver à un enseignement de qualité et à l’école de l’égalité des chances. Il a particulièrement pris l’une des mesures qui s’est répercutée directement sur le pouvoir d’achat des Marocains. Il s’agit de la prise en charge de 25% du prix des manuels scolaires.

Tout en restant de la cadre de l’État social, le Gouvernement d’Akhannouch une fois investi, s’est empressé de négocier avec les syndicats un nouvel accord social avec comme nouveauté l’instauration d’une année sociale et l’institutionnalisation du dialogue social. Cet accord a permis au passage de régulariser la situation du personnel de l’enseignement et de la santé ainsi que le relèvement du salaire minimum aussi bien dans la fonction publique que dans le secteur privé et agricole, avec la hausse du SMIG et du SMAG.

Insistons aussi sur l’une de ses actions phare du Gouvernement d’Akhannouch, à savoir le lancement du processus des aides directes avec la mise en œuvre du Registre Social Unifié. Les premières aides directes devraient être servies avant la fin de l’année prochaine.

Abderrazzak Boussaid /Le7tv

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