Panique en Algérie: La Sonatrach n’arrive plus à exporter du gaz, en quantité suffisante, vers l’Italie !
PANIQUE EN ALGÉRIE !…D’après le média « AlgeriePart », en l’espace d’une semaine, 3 réunions de crise ont été organisées à la direction générale de Sonatrach pour plancher sur des solutions urgentes permettant de respecter les nouveaux engagements gaziers conclus entre l’Algérie et l’Italie !…
En effet, la Sonatrach peine à trouver les volumes de gaz naturel supplémentaires promis par l’Algérie à l’Italie et cet accord risque de ne pas pouvoir être concrétisé dans les délais impartis !…
Le nouvel accord conclu entre l’Algérie et l’Italie prévoyait une quantité de 9 milliards de M3 qui doit être livrée à partir de novembre 2022 jusqu’à fin de l’année 2023. Ainsi, à partir de novembre prochain, la Sonatrach devrait augmenter ses livraisons de gaz naturel à son client italien à hauteur de 1 milliards M3 par mois. Or, d’ores et déjà, la Sonatrach peine à mobiliser les capacités de production nécessaires pour expédier ces 2 milliards de M3 de volumes supplémentaires de gaz naturel vers l’Italie. Pour l’heure, la Sonatrach ne peut mobiliser que 200 millions de M3 pour le mois de novembre prochain !…
Un nouveau audit interne réalisé par la direction générale de Sonatrach a démontré que la compagnie nationale des hydrocarbures n’a pas la capacité de tenir l’engagement consigné dans le nouvel accord gazier conclu avec l’Italie. Sur les 9 milliards de M3 supplémentaires que recherchent les italiens, la Sonatrach peut mobiliser à peine 3,5 milliards de M3, et encore !
Dans les conditions actuelles qui caractérisent la production algérienne de gaz naturel, il demeure impossible de mobiliser de tels volumes supplémentaires. Le dernier audit interne de Sonatrach démontre qu’il est uniquement possible d’injecter 3,5 milliards de M3 dans le TransMed. Cette quantité peut être montée jusqu’à 4 milliards de M3 si la Sonatrach prive ses 6 complexes de production de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) de l’approvisionnement de 500 M3 de gaz naturel.
Or, la diminution des approvisionnements des complexes GNL de Sonatrach lui portera un sérieux préjudice financier car cette démarche affectera la production nationale de GNL et les capacités d’exportation du pays de ce gaz très précieux qui vaut beaucoup plus cher sur les marchés mondiaux que le gaz nature livré par gazoduc et faisant l’objet d’un tarif négocié dans le cadre d’un contrat à long terme !…
En réduisant la production de GNL, la Sonatrach se tire ainsi une balle dans le pied. C’est pour cette raison que la Sonatrach multiplie les réunions pour trouver d’autres solutions alternatives qui n’existent pas !…
La rédaction /Le7tv (avec AlgériePart)