Sahara Marocain: Le nouveau Gouvernement du Royaume-Uni sur le point de reconnaître l’intégrité territoriale du Maroc !
Adepte de positions très tranchées sur la Russie, la Chine ou les anciens pays alliés du bloc communiste en général, la nouvelle Première Ministre Britannique, Liz Truss, se montre également inflexible avec la politique de l’Union Européenne qu’elle juge souvent trop inamicale et ambiguë envers son pays et ses intérêts vitaux !
On la compare souvent à Margaret Thatcher, la championne du libre-échange et des discours ultra-droitier. Mais Liz Truss partage également avec l’icône historique du parti conservateur, une vision de la politique étrangère marquée par la guerre froide et la compétition entre les grandes puissances.
Une approche que certains pourraient juger anachronique mais qui fait de moins en moins débat aux yeux des conservateurs depuis que l’invasion russe de l’Ukraine a révélé la naïveté de l’Occident devant le revanchisme de Moscou :
Elle a ainsi déclaré : « À la fin de la guerre froide, l’Occident a pensé que la bataille était terminée, mais en réalité les russes, les chinois et les anciens pays du bloc communiste n’ont jamais cessé de combattre » !…
Fermeté vis-à-vis de la Russie et de la Chine :
En tant que ministre des Affaires étrangères, Liz Truss n’a jamais transigé sur le dossier ukrainien. Lors d’un discours prononcé en avril, la nouvelle Première ministre avait même exprimé le souhait de voir la Russie quitter « l’ensemble du territoire ukrainien », c’est-à-dire également la Crimée et la partie du Donbass annexée par Moscou en 2014. La Russie doit se voir « infliger une défaite stratégique », a-t-elle insisté en juin.
Selon Liz Truss, les accords de Minsk portés en 2014 et 2015 par la France et l’Allemagne constituent une erreur fondamentale : ils auraient offert à Moscou un blanc-seing à l’annexion sans mettre fin aux combats dans l’est de l’Ukraine.
Si Truss devrait poursuivre dans la droite ligne de son prédécesseur sur l’invasion russe, elle pourrait en revanche adopter un positionnement encore plus dur sur la Chine. Elle n’hésite pas à déclarer la Chine comme étant une « menace » à la sécurité nationale du Royaume Uni. Selon elle « Il n’y aura plus aucun partenariat économique avec la Chine »!…
Le Maroc : « nouveau partenaire stratégique » du Royaume Uni au Sud de la méditerranée et en Afrique !
S’il y a un signe qui ne trompe pas dans le nouveau Gouvernement Britannique, c’est bien la volonté de Liz Truss de continuer sur le chemin tracé par son prédécesseur Boris Johnson dans sa politique étrangère et notamment dans sa recherche de nouveaux « partenaires stratégiques » en Afrique comme c’est le cas avec le Maroc, contre l’avis réservé voire manipulateur et inamicale de l’Europe.
Déjà amie avec le Maroc quand elle était cheffe de la Diplomatie Britannique avec Boris Johnson, Liz Truss vient de nommer au même poste sensible, James Cleverly, un autre grand ami du Maroc.
Que ce soit, Liz Truss ou James Cleverly, les deux ont une vision très lucide et pragmatique, héritée d’une diplomatie clairvoyante, sur l’avenir du partenariat stratégique qui va lier le Royaume Uni et le Maroc sur une très longue période et notamment avec les accords commerciaux et d’échanges de technologies ou récemment avec des projets futuristes, comme c’est le cas avec la livraison prévue de l’électricité verte par le Royaume du Maroc au Royaume Uni, via le plus long câble sous-marin du monde.
Liz Truss au Pouvoir et James Cleverly à ses côtés, les autorités marocaines ne pouvaient pas rêver d’un meilleur scénario et de là, à prévoir une reconnaissance prochaine de l’intégrité territoriale du Maroc, il n’y a qu’un pas, que le « 10 Downing Street » devra normalement franchir dans les mois qui viennent. L’Europe et la France sont prévenues !…
Abderrazzak Boussaid/Le7tv
« Margaret Thatcher n’était pas têtue juste pour le plaisir. Elle construisait des relations pour obtenir quelque chose. Elle a remporté des victoires à des sommets européens tôt dans son mandat en gagnant le respect de ses interlocuteurs en tant que négociatrice, pas en s’obstinant à refuser le dialogue », tacle Richard Whitman. « La question pour Truss est de savoir si elle compte faire avancer un agenda ou se contenter d’afficher une posture. »