Coupe Davis, Zone Afrique : Le Maroc ouvre les frontières du succès face à l’Algérie
Le Maroc est largement supérieur à l’Algérie, en tennis. Surtout en Coupe Davis, où l’histoire se répète, même si ce n’est pas sous le même soleil.
En effet, c’est ce qui s’est passé, un mercredi au Caire où le Maroc avait battu l’Algerie par 3 victoires a 0. Un mercredi, au Caire, en match de la 1ere journee du groupe A, pour l’acces au groupe II (zone Euro-Afrique).
A d’autres temps, d’autres mœurs, on était, à l’époque, dans la proximité des grands, après y avoir résidé en bonne loge.
Hicham Khaddari, vainqueur de Mohamed Hassan (6-0, 6-2), alors que les deux autres victoires ont ete signees par Mehdi Ziadi aux depens de Mohamed Amine Kerroum et la paire Yassine Idmbarek/Younes Rachidi avait sorti Mohamed Nazim Makhlouf et Hichem Yasri.
Et il y a eu récidive, cette fois-ci en terre algérienne, où le Maroc a réussi le même exploit, un mercredi , au Club de Bachdjerrah, lors des éliminatoires dans le « Groupe lll Afrique », Groupe « B » avec le Kenya, la Namibie et le pays organisateur.
Le Zimbabwe, le Bénin, le Mozambique et la Côte d’Ivoire évoluent m quant à eux dans le groupe A.
Le Maroc, qui avait atteint les sommets du groupe mondial, se retrouve au fin fond de la hiérarchie après avoir dégringolé du groupe Euro-Afrique, suite à des sous-prestations, face au Danemark, à Marrakech et lors du match-barrage, qui devait se dérouler en terre des Sept Saints, avant le forfait qui nous a coûté le maintien, en terre monegasque sur un carton plein.
Personne ou presque n’en a fait état, car on s’est adapté à une communication fédérale défectueuse.
On sait que les dirigeants algériens ont en horreur les journalistes marocains, (n’est-ce pas le CNOM ?), mais il fallait tenter le coup pour risquer l’expulsion et prendre à témoin les défenseurs de la liberté d’expression dans le monde de la petite balle jaune.
Mais tenons nous-en aux résultats techniques, faute de mieu !
Yassine Dlimi, le fils du champion et coach portant le même nom, a glané le premier point, face à l’Algérien Toufik Sahtali.
Ce fut ensuite à Adam Moundir, devenu le ténor du groupe, de battre Rayan Ghedjemis..
Adam Moundir avait décroché, faut-il le rappeler, le bronze, lors des derniers Jeux Méditerranéens, qui se sont déroulés à Oran. Le même exploit avait été réussi par Eliot Benchetrit, malheureusement absent à Alger, pour cause de blessure au dos. Tout autant que Lamine Ouhab.
En double, Adam Moundir a récidivé, en compagnie de Younes Lalami Laâroussi, qui ont eu raison de Hamza Reguig et Taoufik Sahtali.
Le duo s’entend à merveille, comme il l’a prouvé au tournoi de l’ACSA.
On doit reconnaître à la DTN et au capitaine ce choix judicieux, basé sur un rapport certainement exhaustif.
Mais tout en rappelant qu’à l’ACSA, on aurait aimé voir le jeune Mehdi Bennani recruté dans le groupe d’Alger,, qui a cette caractéristique, faut-il le souligner, d’être jeune à 24 ans d’âge et moins.
Cette équipe, menée par Mehdi Tahiri, est composée d’Adam Moundir, Younes Lalami Laâroussi, Yassine Dlimi, Walid Ahouda et Mehdi Benchekroun,
Mehdi Tahiri qui a eu la chance de percer très jeune, et avait tapé dans l’oeil de Hassan Sefrioui pour figurer dans l’élite juniors, après Karim Alami.
Y a-t-il aujourd’hui un alter ego à feu Hassan Sefrioui ?
