Genève: « Un camp des Droits de l’Homme » pour dénoncer l’enrôlement des enfants par le polisario
L’Organisation « Colombe blanche » a organisé, à la place des Nations Unies à Genève, »un camp des droits de l’homme’’, pour dénoncer les violations graves commises par les milices armées du polisario dans les camps de Tindouf, en particulier l’enrôlement militaire des enfants, en tant que crime de guerre selon le Statut de Rome de la Cour pénale internationale.
Ce sit-in de trois jours, qui a pris fin samedi, a été initié par des militants des droits de l’homme des provinces du sud du Royaume, à l’occasion de la 50ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, afin d’attirer l’attention sur le calvaire des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en Algérie, notamment le drame d’exploitation des enfants soldats embrigadés par le polisario.
Les participants ont brandi, à cette occasion, des banderoles dénonçant l’exploitation des enfants et sur lesquelles sont affichées les photos d’enfants des camps de Tindouf vêtus de treillis militaires, portant des armes et participant à des défilés des milices des séparatistes.
« Ce camp des droits de l’homme s’inscrit dans le cadre des actions initiées depuis des années par Colombe Blanche, avec l’adhésion des enfants des établissements d’enseignement des différentes régions du Royaume, pour alerter la communauté internationale et l’opinion publique sur les atrocités commises par la junte militaire du polisario, en connivence avec les autorités algériennes à l’encontre des enfants soldats de Tindouf’ », a indiqué le président de « Colombe Blanche, Ali Jeddou.
Il a rappelé, dans ce sens, que les enfants, âgés entre 7 et 14 ans, ont été arrachés à leurs familles par les milices des séparatistes à Tindouf et déportés vers différents pays pour subir des formations sur le maniement d’armes à feu et d’explosifs.
Jeddou a dénoncé à ce propos la responsabilité entière des autorités algériennes dans les crimes commis par le polisario, les camps de Tindouf étant situés en territoire algérien.
Pour sa part, Rachid Salmi, membre de l’Ong organisatrice de ce sit-in, s’est élevé contre le siège imposé par l’Algérie et le polisario à la population séquestrée dans les camps de Tindouf, dont les droits sont systématiquement bafoués au mépris des règles du droit humanitaire international, appelant la communauté internationale à intervenir pour mettre fin au calvaire des habitants desdits camps.
De son côté, l’avocat au barreau de Grenoble, Salah El Afia, a annoncé que « Colombe blanche est en train de préparer un dossier qui sera adressé à la Cour pénale internationale sur les crimes commis par le polisario, en particulier l’embrigadement des enfants soldats »
Après avoir rappelé que l’enrôlement des enfants est un crime de guerre, il a souligné l’impératif d’œuvrer pour que les responsables des crimes commis dans les camps de Tindouf soient traduits devant la justice.
La rédaction /Le7tv