L’ALGÉRIE SE RIDICULISE UNE NOUVELLE FOIS DEVANT LE MONDE : L’UNION EUROPÉENNE DÉFEND L’ESPAGNE CONTRE LE CHANTAGE ALGÉRIEN !
L’Union Européenne a réagi une deuxième fois, vendredi 10 juin, à la décision de l’Algérie de geler le « Traité d’Amitié » et le commerce extérieur avec l’Espagne !…
Mercredi dernier, la Présidence de la République Algérienne a annoncé la suspension du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qui a été conclu avec l’Espagne en 2002, en signe de protestation contre la décision de Madrid de changer radicalement de position sur le conflit au Sahara Marocain !…
Le 8 juin, l’Algérie est passée à l’acte, en annonçant la suspension du Traité d’Amitié avec l’Espagne, et la suspension des domiciliations bancaires des opérations d’importations et d’exportations de et vers l’Espagne, l’un de ses plus importants partenaires commerciaux dans le monde.
Un coup dur pour les entreprises espagnoles qui ont exporté près de trois milliards de dollars de marchandises vers l’Algérie en 2019 et 2,1 milliards en 2020.
Madrid a réagi ce jeudi, en promettant une « réponse globale » à la décision algérienne. Nabila Massrali, la porte-parole des Affaires Étrangères de l’Union Européenne, dont fait partie l’Espagne et avec qui l’Algérie est liée par un accord d’association, a réagi en exprimant « l’extrême préoccupation » de Bruxelles, et il a demandé à l’Algérie de « revoir cette décision » !…
Ce vendredi 10 juin, Bruxelles est revenue à la charge une deuxième fois. Tout en se rangeant du côté de l’Espagne, l’Union Européenne estime que la décision de l’Algérie, pourrait constituer une violation du droit commercial international !…
« L’UE est prête à s’opposer à tout type de mesures coercitives appliquées à un État membre de l’Union Européenne », ont mis en garde le plus haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell, et le vice-président de la Commission Européenne, Valdis Dombrovskis, dans une déclaration commune !…
Toutefois, l’Union Européenne « continue de privilégier le dialogue en premier lieu pour résoudre les controverses » ont-ils dit. Pour Alger, la menace est claire: Bruxelles se range du côté de Madrid.
« Nous évaluons les implications des actions algériennes, y compris l’instruction donnée aux institutions financières d’arrêter les transactions entre les deux pays, qui semblent d’emblée être en violation de l’accord d’association UE-Algérie, en particulier dans le domaine du commerce et l’investissement », ont-ils encore dit.
Pour les deux hauts responsables de l’Union Européenne, la décision algérienne de geler le commerce avec l’Espagne « conduirait à un traitement discriminatoire d’un État membre de l’UE et nuirait à l’exercice des droits de l’Union au titre de l’accord d’association avec l’Algérie » !…
Josep Borell et Valdis Dombrovskis ont affirmé être : « en contact étroit avec le Gouvernement Espagnol et tendons la main aux autorités algériennes pour clarifier rapidement la situation. » !…
Vendredi soir, l’Algérie a tout de suite battu en retraite face aux menaces à peine cachées des responsables de l’UE. Elle a déploré « la précipitation avec laquelle la Commission Européenne a réagi, sans consultation préalable, ni vérification aucune auprès du gouvernement algérien » !…
La représentation de l’Algérie auprès de l’UE a regretté que la Commission « ne se soit pas assurée que la suspension d’un Traité politique bilatéral avec un partenaire européen, en l’occurrence l’Espagne, n’affecte ni directement, ni indirectement ses engagements contenus dans l’Accord d’association Algérie-Union européenne » !…
Et à la représentation de l’Algérie auprès de l’UE d’ajouter : « s’agissant de la prétendue mesure d’arrêt par le gouvernement des transactions courantes avec un partenaire européen, elle n’existe en fait que dans l’esprit de ceux qui la revendiquent et de ceux qui se sont empressés de la stigmatiser » !…
Pourtant, rappelons que dès jeudi 9 juin, le communiqué de l’Association des Banques Algériennes demandant l’arrêt des transactions commerciales avec l’Espagne circulait sur les réseaux sociaux et dans la presse algérienne, et sachant que les banques algériennes ont des capitaux majoritairement publics, ce qui, de facto, fait de ce communiqué une décision de l’Etat Algérien, que des représentants du même Etat, ont cherché ensuite à démentir maladroitement, dans un chaos et une confusion totales !…
La rédaction /Le7tv