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Ouverture à Rabat de la première Rencontre Africaine des institutions de formation en journalisme et communication

La première Rencontre Africaine des institutions de formation en journalisme et communication s’est ouverte, lundi à l’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC) de Rabat, sous le thème « L’enseignement du journalisme et de la communication en Afrique: Questions d’avenir ».

Dans une allocution lue en son nom à l’ouverture de cet événement de deux jours qui connaît une importante participation africaine, le Ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a indiqué que la tenue de cette rencontre confirme les choix du Royaume du Maroc et de SM le Roi Mohammed VI, de faire de la coopération Sud-Sud un levier pour l’intégration et le développement de l’Afrique.

Cette rencontre témoigne aussi d’une prise de conscience de l’importance que revêt la formation dans les métiers du journalisme et de la communication dans un contexte marqué par de profondes mutations engendrées par les nouvelles technologies de communication, qui favorisent l’émergence d’ »un nouveau type de journaliste multi spécialisé dont on attend qu’il sache écrire, éditer, monter du son, de la vidéo, mettre en page et maîtriser les outils de diffusion de l’information », a souligné le ministre dans son allocution lue par le secrétaire général du Département de la Communication, Mustapha Amedjar.

M. Bensaid a mis en exergue, dans ce cadre, le rôle de l’ISIC qui a été le pilier de la formation dans les métiers du journalisme, de l’information et de la communication, ajoutant que l’Institut démontre sa vocation d’être un établissement tourné vers l’avenir qui a toujours été, depuis sa création, au service des pays africains frères.

Les établissements de formation, a-t-il enchaîné, ont un rôle majeur à jouer dans la préparation et la qualification des ressources humaines et des compétences capables d’appréhender le contexte dans lequel se trouve aujourd’hui la profession du journalisme et défendre en conséquence ses valeurs.

Dans son allocution, le directeur de l’ISIC, Abdellatif Bensfia, a noté que l’organisation de cette rencontre reflète une « volonté partagée de mener une réflexion commune, sereine et distanciée » sur les cursus académiques et les choix pédagogiques des institutions de formation en journalisme et communication.

M. Bensfia a affiché, à cet égard, l’ambition de faire de ces Rencontres africaines un rendez-vous annuel des élites académiques africaines à l’ISIC et au Maroc, dans le but d’élaborer « un modèle africain adapté et spécifique de formation et de recherche en journalisme et communication, répondant aux besoins professionnels réels, en tenant compte des enjeux et des besoins en développement de chacun de nos pays ».

Cette première édition des Rencontres africaines « Inforcom » est l’occasion de partager les expériences et les visions et de coordonner les actions, a-t-il dit, ajoutant que désormais, « les institutions africaines de formation en journalisme et communication, publiques et privées, disposeront, grâce à notre coopération élargie, d’un référentiel commun, à même d’orienter nos initiatives vers des modèles d’excellence et de qualité ».

A son tour, Mamadou Ndiaye, directeur du Réseau Théophraste des écoles francophones de formation en journalisme et directeur du Centre d’études des sciences et techniques de l’information de Dakar (Sénégal), a mis l’accent sur l’importance de ce conclave en tant que moment de réflexion collective à l’avenir du journalisme dans un contexte caractérisé par l’émergence d’un nouvel acteur faisant de la concurrence aux journalistes, en l’occurrence ce qu’on appelle les « influenceurs » des réseaux sociaux.

Le modus operandi de ces « influenceurs » n’est pas toujours bien cadré, a fait remarquer l’expert sénégalais, soulignant la nécessité de réfléchir à de nouveaux mécanismes à intégrer dans les cursus de la formation des instituts de journalisme pour permettre aux étudiants de s’adapter aux évolutions enregistrées dans ce domaine.

Cette rencontre, qui sera érigée en rendez-vous annuel pour se pencher sur les performances des institutions de formation en journalisme en Afrique, est l’occasion de débattre des défis auxquels la profession fait face au niveau du continent et d’approfondir la coopération entre ces institutions à travers l’échange de visites et l’organisation de stages.

Outre les directeurs de l’ISIC et du Centre d’études des sciences et techniques de l’information de Dakar, cet événement connaît la participation de Djenabou Barry, directrice générale de l’Institut supérieur de l’information et de la communication de Kountia (Guinée) et Aboubacar Abdoulwahidou Maiga, directeur général de l’École supérieure de journalisme et des sciences de la communication de Bamako (Mali).

Sont également présents Mohamed Ould Doussou, directeur de la formation initiale, des stages et des compétitions de l’École nationale d’administration, de journalisme et de magistrature de Nouakchott (Mauritanie) et Ferdinand Kpohoue, directeur de l’École nationale des sciences et techniques de l’information et de la communication de l’Université d’Aboney-Calavi Porto-Novo (Bénin).

Deux séances de travail ponctuent les travaux de cette rencontre, à savoir « La formation en journalisme et communication en Afrique: expériences croisées » et « La formation en journalisme et communication en Afrique: Quelles formes de collaboration ? ».

La rédaction /Le7tv (avec MAP)

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