CRISE AU RAJA : EST-CE QUE L’AMATEURISME DE SES DIRIGEANTS, PEUT TUER LE CLUB ?
Maintenant qu’elle a été mise à nu suite aux défaites « très attendues » du Raja, à la fois en compétitions africaines ou en championnat local, la gestion catastrophique du club casablancais et l’amateurisme de son Comité de Direction, nous paraissent soudain, comme une évidence. Un amateurisme longtemps décrié à la fois par les experts du football marocain, que par les adhérents du club mais aussi par le large public Rajaoui !…
Nul besoin d’analyses expertes de la situation actuelle du Raja et de ses déboires financiers pour clamer haut et fort que le club casablancais va mal, très mal. Les derniers résultats sont là pour en témoigner. Les quelques bons résultats enregistrés par-ci, par-là, ne constituent en rien la règle. Ces résultats ne sont en fait, qu’un « arbre » qui cache mal une « foret » de mauvaise gestion successives, qui a fini par prendre feu !…
On ne compte plus le nombre de fois où la sonnette d’alarme fut tirée à l’adresse des Comités successifs du Raja, on ne compte plus le nombre de fois où, en réaction à des demandes insistantes du public, des mesures provisoires et hasardeuses ont été prises à la sauvette, par ces mêmes Comités, juste pour relancer le temps d’une courte période, des résultats qui tardaient à venir. Mais rien n’a changé et rien ne changera d’ici tôt, si les mentalités des dirigeants du Raja ne changent pas !…
L’équipe Casablancaise continuera à « briller localement parfois » certes, mais dès qu’elle affrontera d’autres équipes plus structurées et mieux gérées, le résultat de la défaite sera le même. Car le Raja peut rivaliser, bien sûr, avec les équipes « dites faibles », mais dès que les choses se corsent dans les grands rendez-vous internationaux, telles les coupes de la CAF, alors plus rien ne va et le Raja retombe dans sa simple dimension de « club amateur » !…
Ce constat de désolation, le public du Raja le connaît actuellement et si rien ne change maintenant ou demain, d’autres générations de ce même public, le connaîtront de nouveau, encore et encore !…
Abderrazzak Boussaid/Le7tv
