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Quand Tebboune passe du statut de Chef d’État, à celui de « Chef de Mafia », en donnant un ordre clair d’assassiner ses opposants ! 

« Sektouhoum » (faites-les taire) : L’expression est aussi claire que brutale . C’est avec ces mots, au ton mafieux que le président algérien Abdelmadjid Tebboune (le mal nommé) aurait ordonné à ses services de sécurité de « liquider » des opposants et des activistes exilés à l’étranger.

« Sektouhoum » (faites-les taire) : Une directive qui a clairement des connotations mafieuses, et qui révèle la transformation du Chef de l’État algérien en chef d’une véritable mafia. Le président algérien, cherche à museler toute voix contestataire afin de préparer son second mandat à la tête d’un État en décomposition.

L’ordre « Faites-les taire » aurait été prononcé de manière véhémente lors d’une réunion au Palais Présidentiel d’El-Mouradia. Tebboune aurait exprimé son exaspération face à l’activisme incessant des cyber-activistes algériens et des quelques journalistes exilés qui osent critiquer son régime autoritaire et moribond.

Mais que signifie réellement faire taire un opposant, un journaliste ou un activiste ? Cela implique clairement  l’imposition d’un silence par l’intimidation, la violence, voire le meurtre. Bien que Tebboune n’a pas fourni de détails sur les méthodes qu’il préconise pour réaliser sa mission « Sektouhoum » contre les journalistes et les opposants exilés, cela laisse donc « carte blanche » à ses services de sécurité dans leurs sales besognes expéditives.

De manière troublante, une série d’incidents extrêmement graves ont éclaté à la fois à l’étranger et à l’intérieur du pays dans le sillage de cette instruction présidentielle. L’agression contre les proches d’Anouar Malek, emprisonnés et maltraités par les forces de la gendarmerie nationale, ainsi que la tentative d’assassinat d’Abdou Semmar, le directeur de publication d’Algérie Part, le 15 août dernier, ne semblent pas être des coïncidences. Il est clair que la mission « Sektouhoum » est en marche.

Ce glissement vers des méthodes dignes d’une mafia pour réduire au silence les voix dissidentes met en lumière l’étendue des dérives autoritaires du régime de Tebboune. Il semble que le président algérien soit prêt à tout pour maintenir son emprise sur le pouvoir, même au prix de la liberté d’expression et des droits fondamentaux des citoyens. Cette transformation en chef de mafia en dit long sur l’état actuel de la gouvernance en Algérie et soulève des inquiétudes majeures quant à l’avenir de la démocratie dans le pays.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv

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