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L’Algérie, classée parmi les 24 pays les plus risqués du monde pour les investissements étrangers !

150ème : Telle est la position de l’Algérie dans le dernier classement trimestriel du magazine britannique Euromoney, le magazine de référence sur les marchés financiers internationaux, sur le risque pays, sur 174 pays retenus dans le monde. La notion de risque pays regroupe une palette de facteurs politiques, économiques et sociaux dans un pays, influant sur le niveau de risque qui pèse sur les opérations réalisées avec les investisseurs étrangers sur place.

L’Algérie se retrouve ainsi classée parmi les 24 pays jugés les plus risqués du monde ! Une contre-performance catastrophique qui reflète parfaitement l’angoisse qu’inspire la situation économique de notre pays aux investisseurs étrangers et aux bailleurs de fonds internationaux. Ce classement confirme, par ailleurs, la très mauvaise évaluation de situation économique et financière de l’Algérie par les observateurs les plus avertis et les plus brillants des marchés économiques internationaux et de la finance internationale.

Force est aussi de constater que l’Algérie est jugée beaucoup fragile sur le plan économique par rapport à plusieurs autres pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). L’Algérie demeure en effet 13e sur 18 pays de la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord, derrière l’Egypte, la Tunisie, la Jordanie, le Maroc ou même la Libye.

L’Algérie devant uniquement le Liban en faillite ou le Soudan et l’Irak et devant le Yémen et la Syrie, des pays en guerre au moment de l’étude. Le trio de tête de ce classement régional est composé du Qatar (28e mondial), des Émirats arabes unis (30e) et de l’Arabie saoudite (39e) considérés comme étant des pays sûrs et offrant des garanties pour le bon déroulement du business.

Pour mesurer un risque-pays, il faut considérer tous les critères susceptibles d’emporter une décision qui entraînerait l’incapacité d’un débiteur à honorer ses créances. En particulier : Les risques macro-économiques, le déséquilibre des comptes publics, la convertibilité, l’inflation, et le contrôle des changes.

La rédaction/Le7tv

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